Initial D Vol.33 : Critiques

La project D repart sur un nouvel objectif plus grand et audacieux qu’avant : celui de conquérir Kanagawa, la fameuse « terre sainte » du street-racing. Takumi et Keisuke vont dès lors s’attaquer à un morceau d’une toute autre mesure. Vont-ils pouvoir tenir la cadence ? Et pendant que les préparatifs vont bon train, Takumi se rapproche grandement de Mika, la joueuse de golf professionnelle.

Ce présent tome se bornera en grande partie à introduire les futurs adversaires de la project D, tout en posant un instant le récit sur des éléments plus calmes et annexes aux automobiles tels que les relations amoureuses. Ce ne sera pas sans nous déplaire, on sera même curieux de savoir quelle tournure les choses vont prendre entre notre héros et sa potentielle dulcinée. En effet, depuis Natsuki, Takumi n’avait plus connu une seule fille. Cela fait donc plaisir de le voir s’intéresser à nouveau à quelqu’un, permettant ainsi de tourner une bonne fois pour toutes la page concernant le chapitre « Natsuki ». Shuichi Shigeno prend le temps de développer de manière convenable et pertinente cette relation naissante. Il nous fait bien comprendre qu’il y a quelque chose dans l’air, mais que rien n’est encore joué. Et puis, cela nous permet de nous changer un peu de tout ce qui est carburant et pédales de voitures.

Du côté de Kanagawa, la team 246 se prépare à recevoir sur leur territoire la project D. Elle se prépare à l’aide de tous ses membres entre méfiance et assurance. Après tout, Kanagawa se trouve être d’un tout autre niveau, et ce ne sont pas quelques amateurs doués du volant qui vont les faire douter de leurs aptitudes. Néanmoins, une certaine anxiété semble persister. C’est pourquoi une bonne préparation est de mise. Initial D s’intéressera dès lors à préparer le terrain pour la prochaine bataille qui aura lieu. Même si tout cela est bien mis en place, on restera cependant quelque peu sur notre faim, surtout lorsque l’auteur consacre son dernier chapitre sur une histoire bonus sans grand intérêt. Si on ajoute à cela que Kaze manga a ralenti de façon drastique le rythme de parution de la série, on restera d’autant plus sur un sentiment de trop peu. Il va de soi que ce rythme est indépendant de la volonté de l’œuvre et qu’il ne faut pas la pénaliser pour ça.

En somme, on a affaire à un bon volume de transition qui prépare efficacement et méticuleusement la nouvelle trame, tout en gâtant son lecteur d’une nouvelle relation amoureuse. Le lecteur n’a dès lors pas à se plaindre. Il regrettera juste un goût de trop et qu’il devra attendre encore un certain temps avant d’avoir la suite.