In the Walnut Vol.2 : Critiques

Alors d’abord, prévenons les lectrices histoire qu’elles lisent en toute connaissance de cause : point de scènes de sexe là encore, et tant mieux ! C’est cela même qui fait la richesse de ce manga et donc de ce second tome. On commence avec une première histoire de tableaux, de faux … comme d’habitude. Cette fois Tanizaki va devoir démêler le faux du vrai, la copie de l’original, et comme d’habitude son cœur un peu véreux balance pour une cause ou une autre, un client ou son rival. Toutes les petites histoires de ce tome tournent encore autour des faussaires d’œuvres d’art, mais on ne va pas s’en plaindre. C’est ainsi qu’on découvre Tanizaki, de plus en plus et de manière plus poussée que le premier tome. Ici, on le sent vraiment attaché aux causes qu’il défend, à l’art et aux collectionneurs. Il se met lui-même dans l’illégalité en mentant, en créant une œuvre de toutes pièces et en la vendant 2 millions de yens, en aidant un peintre à copier ses propres œuvres … Bref, autant de situations toujours très différentes que nous propose l’auteur pour à travers cela mieux comprendre ce qui motive et anime sont très mystérieux personnage principal.

Et à côté de cela, il y a aussi des passages dédiés à la découverte de la relation entre nos héros. Finalement, sous ses dehors froids et méchants, Tanizaki est très attaché à Nakai et il fait même preuve de beaucoup de gentillesse, dans ce tome. Il l’aide, mais aussi l’épargne, le protège de lui-même et du monde. Une belle preuve, bien plus que dans le tome 1, de la sensibilité de ce personnage auparavant un peu dur. Un très bon moment de lecture qui nous fait découvrir plein de facettes de son personnage principal, mais aussi qui nous charme par sa douceur et par ce petit goût d’illégal avec lequel il se permet de jouer. Indéniablement, Toko Kawai a du talent pour créer un univers merveilleusement riche à partir d’un rien. Un pur moment de félicité où l’on se plonge dans un autre monde … A poursuivre, car on est sûrs que la mangaka pourra encore nous épater. Toujours plus …