In The Land of Leadale Vol.7 : Critiques

Mue par les souvenirs de sa vie d'avant, et touchée par la situation de la jeune Louka, Cayna a décidé d'adopter cette petite orpheline, et c'est donc forcément une nouvelle vie qui démarre. Pour cela, après être passée à la capitale pour présenter leur nouvelle petite soeur à Skargö, Kartätz et Maï-Maï, notre héroïne retourne au village frontalier pour s'y installer avec la petite fille et lui faire découvrir la toute nouvelle vie qui l'attendra désormais.

L'essentiel de ce septième volume se consacre alors à la découverte par Louka de son nouveau quotidien, bien éloigné de sa misère et de sa solitude d'autrefois. La voici dans une nouvelle maison où elle a sa propre chambre, auprès d'une mère adoptive qui fera tout pour assurer son bien-être, et désormais entourée de personnes qui vont pouvoir égayer sa vie, à l'image des jeunes Lytt et Latem avec qui elle sympathise très vite, et de Roxina et Roxilus à qui Cayna confie le rôle de domestiques devant être aux petits soins avec la fillette.

Tout en offrant quelques notes d'humour assez animées, notamment grâce à l'excentricité de Skargö au tout début puis aux rixes entre les deux Rox, Dashio Tsukimi s'applique beaucoup, dans son adaptation, à mettre en lumière l'acclimatation de Louka à cette nouvelle vie si éloignée de son quotidien d'avant. Forcément, au départ la fillette doute d'avoir droit à tant de bonheur, est un peu craintive en arrivant au village, est alors souvent collée à sa mère adoptive, mais petit à petit tout le monde s'applique à l'accueillir à bras ouverts et à lui faire sentir qu'elle sera bien, pour un résultat qui fait facilement chaud au coeur. Et finalement, la petite affaire de la dernière partie du volume, où les enfants se mettent en danger lors d'une absence de Cayna partie traquer des monstres étrangement bien organisés, est tellement vite vue qu'elle semble surtout là pour consolider de plus belle le lien de Louka et Cayna, notre héroïne se comportant comme une vraie mère réellement soucieuse de son enfant.

Ajoutons à cela le fait que les auteurs n'oublient certains autres enjeux secondaires (comme le choix de la sirène Mimily au sujet de la recherche des siens), histoire d'avoir un monde qui n'est pas fixe et qui continue de bouger sur des plans autres que celui de Cayna, et on obtient un volume agréable, certes calme dans l'ensemble et sans originalité particulière, mais facilement attachant dans tout ce qui est véhiculé à travers la nouvelle vie de la petite Louka et le rôle de mère que Cayna prend très à coeur à ses côtés.