In God's arms Vol.2 - Actualité manga

In God's arms Vol.2 : Critiques

Kamisama no Ude no Naka

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Octobre 2011

Enfin, le second tome de God’s arms est dans nos mains. Première constatation : le dessin est toujours aussi magnifique, soigné, doté d’une touche de style dont l’auteur fait sa signature. On aime beaucoup le design de ses personnages, son trait global et l’attention qu’elle porte à la mise en page et au dessin. L’histoire, quant à elle, se compose encore de plusieurs petits chapitres. Le premier reprend la romance distillée dans le premier tome entre Emilio et le prêtre, dans une dimension intéressante puisqu’elle ne caresse pas que le côté gentillet et n’hésite pas à parler de passion, de tabou et de futur. Intéressant, bien que la notion de taboue justement soit parfois un peu dérangeante. Il en va de même avec les autres histoires, dans lesquelles le garçon le plus âgé du couple a souvent connu l’autre plus jeune. Ce dernier a grandit, l’autre n’en a pas l’air et cela nous laisse devant les yeux une vague image de shota, qui perdure dans la seconde partie du tome où Etta parait bien bien jeune à côté de son maître. De plus, l’aspect serviteur ajoute au cliché et cette seconde partie, racontée comme cela, ne parait pas vraiment pertinente et plutôt décevante.

C’est sans compter le talent de l’auteur, qui parvient à nous fasciner de par la manière dont elle amène les sentiments, pourtant très basiques, de ses protagonistes. Jalousie, besoin de posséder, soumission et presque viol, elle construit une relation intéressante autour de ces deux jeunes gens qui ont bien du mal à se trouver et à se comprendre, et au-delà de la relation maitre-serviteur on en trouve pour notre convenance dans la complexité des émotions de Lancelot (plutôt que d’Etta, très binaire) et dans sa relation à Emilio, connard fini assumé. Dommage que dans ses histoires, la mangaka ne prenne pas plus de temps pour développer en profondeur tout ce petit monde. Là, elle nous offre une vision certes très agréable mais un peu trop rapide. De plus, on retiendra quand même avec un goût amer l’impression qu’Etta est un peu fluet et jeunôt pour son maitre ... une vision quelque peu dérangeante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs