Ikkitousen Vol.8 - Actualité manga

Ikkitousen Vol.8 : Critiques

Ikkitousen

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Juin 2010

Tandis que Sosô continue sa conquête des académies par la violence, Kanu de l'académie Seito est partie demander de l'aide au dragon ascendant dans un temple isolé. Les membres de l'académie Nanyo, dont Hakufu, se préparent à être attaqués à tout moment tandis que des dissensions apparaissent au sein-même de l'académie Kyosho dirigée de façon autoritaire par Sosô. Apparemment, le destin des chevaliers est inéluctable et seul Sosô semble en mesure de modifier le sien et acquérir une puissance inégalée.

Ce tome n'apporte pas de combats marquants. Les batailles sont très courtes et il est évident que l'auteur tente de redonner vie à un scénario quasi-inexistant. Or, ce n'est pas gagné... Non seulement la narration n'est pas claire, mais l'auteur continue de nous abreuver de nouveaux personnages. Sa dernière lubie : les jeunes filles prépubères. L'un des personnages les plus puissants s'avère être une jeune fille de moins de 12 ans, porteuse d'un dragon. En fin de tome, c'est une petite fille tueuse munie d'un arc de guerre et en vêtements de maid/gothic lolita, récitant des incantations chrétiennes, qui s'oppose à Ryomo Shimei, membre de Nanyo.

Entre l'introduction de ces nouveaux personnages très jeunes (qui sont elles-aussi dénudées au bout d'un moment...) et le côté complètement scabreux de certaines scènes (les seins et les popotins nus défilent dans ce tome), l'auteur passe à un niveau supérieur en proposant autre chose qu'un fan service classique, ce qui ne rassure pas (le coup des jeunes filles, c'est pas franchement malin dans un titre du genre...).

Remarquons de même que le scénario est ambigu : les rébellions de certains personnages n'en sont pas ou sont mal mises en scène, si bien que le lecteur ne comprend pas exactement les enjeux... Même si trois camps peuvent être distingués désormais (Nanyo, Kyosho et Seito), les intentions des personnages ne sont vraiment pas claires.
L'auteur, entre deux chapitres, comme depuis le début de la série, insèrent des encadrés évoquant un chevalier ou un événement historique. Si la volonté de l'auteur était d'utiliser la légende comme faire-valoir à son scénario, c'est loupé, tellement l'histoire créée ici diffère des faits a priori historiques présentés.

Du côté de l'édition, le mini-poster recto-verso en couleur est toujours présent, comme à chaque tome. Mais on ne peut pas dire que ce soit très soigné niveau chara-design (les couvertures et certaines cases du manga sont beaucoup plus travaillées...).

Un tome est donc assez lourdingue. Peu de combats, un scénario manquant de lisibilité et de crédibilité, mais des dessins qui ne cessent de s'améliorer et des combats qui s'améliorent quant à leur dynamisme.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs