Ikkitousen Vol.11 : Critiques

Alors que le scénario pouvait sembler s'emballer lors du dixième tome, il faut bien avouer une chose : il ne se passe strictement rien dans ce onzième volume ou si peu. Seul résumé envisageable : les membres de l'académie Seito sont attaqués chacun leur tour par ceux de l'académie Kyosho, et on apprend qu'une quête de trois trésors est lancée pour la conquête du pouvoir (alors qu'il n'en était jamais question jusqu'à présent...). Pas plus d'apparition de l'héroïne principale (ce qui est profitable au manga tant celle-ci énerve). On n'avance guère...

L'auteur arrive encore à sortir de tous nouveaux personnages, toujours plus puissants, qui ne peuvent qu'embrouiller un lecteur déjà passablement fatigué à essayer de suivre un manga au déroulement si confus. Le comble, c'est qu'on a dans ce tome pas mal de clichés de shonen ecchi. Si l'on devait reprendre dans un ouvrage tout ce qu'un manga du genre doit éviter pour ne pas se voir apposer l'étiquette d'ecchi sans originalité, ce tome d'Ikkitousen serait un exemple parfait. Leçon n°1 : les nouveaux personnages débarquent de nulle part et sans qu'aucune référence à leur existence n'ait été faite auparavant ! Leçon n°2 : les personnages arrivent lorsque le combat en est à un état critique. Leçon n°3 : les personnages à terre se relèvent, après avoir encaissé ce qu'un punching-ball de salle de boxe jamaïcaine ne pourrait pas supporter, et font preuve d'une débauche de puissance insoupçonnée ! Ajoutez à cela quelques cases particulièrement scabreuses. L'auteur n'hésite plus à dessiner des sexes féminins et des situations ambiguës : viols suggérés ou encore enfant mercenaire agressée sexuellement mais sauvée par le leader charismatique...

On n'y comprend plus rien et face à des scènes aussi caricaturales, on n'a plus envie de comprendre (déjà que...). Reste un chara-design des combattantes agréable. Quel intérêt de faire un manga là où un artbook érotique aurait été suffisant...