Ikkitousen Vol.1 - Actualité manga

Ikkitousen Vol.1 : Critiques

Ikkitousen

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Janvier 2010

Hakufu Sonsaku, jeune lycéenne, se morfond dans sa petite ville de province. Une force grandit en elle, force qui la pousse au combat et à la violence. Cette sensation lui vient de sa magatama. Les magatamas sont des pierres sacrées de Chine datant de l’époque Sangoku (220-280 après Jésus Christ), se portent comme boucles d'oreille et renferment l’âme de guerriers redoutables, les Ikkitôsen, capables d’affronter milles hommes chacun. Il est dit que les porteurs de ces pierres, nommés chevaliers, héritent de la force et de l’esprit combatifs de ces guerriers.
Héritière de l’une des plus puissantes pierres, la pulpeuse Hakufu Sonsaku décide de partir à la capitale pour conquérir le pouvoir. Tokyo est en effet le fief de sept académies de chevaliers se livrant une guerre impitoyable pour sa domination. L’arrivée de la jeune fille dans l’académie de Nanyo coïncide avec le déclenchement de violentes manipulations... Les sept académies sont chacune aux mains de puissants chevaliers influents, héritiers de magatamas de génération en génération.

Ikkitousen nous plonge dans une lutte entre académies, avec des héros classieux (culturistes, chefs de gang tatoués et balafrés, beaux gosses clope au bec, malades mentaux complètement givrés) mais surtout avec des héroïnes sexy à souhait ! Ici, pas de profs pour faire la loi et pas d'adultes en général d'ailleurs...

L'auteur ayant fait ses débuts dans les magazines érotiques japonais, on ne peut nier que le chara-design des demoiselles est agréable. C'est lisse, bien en chair, à peu près varié, donc ça passe. Mais hormis cet aspect, les environnements sont communs (pas mal dessinés, juste communs...) et le reste demeure très brouillon (aucun effort sur les vêtements, les accessoires, beaucoup de super deformed...). L'humour n'est pas très varié, consistant en des saignements de nez face aux formes des demoiselles, à des répliques avant combats censées donner de la classe, à des combats inattendus mère-fille : du très classique donc.

Ce premier tome semble être une reprise directe (presque un plagiat) de celui d'Enfer et Paradis. Dans ce tome premier d'Ikkitousen, une héroïne pulpeuse débarque pour conquérir l'académie. Dans Enfer et Paradis, deux combattants débarquaient dans un lycée pour y semer la pagaille. Bref, la coïncidence a de quoi étonner.

Les combats sont à peu près clairs, donc plutôt agréables à lire. Hormis le dessin des demoiselles, gageons que l'auteur a aussi le mérite de pondre des scènes d'action tout à fait lisibles.

La dernier chapitre de ce premier tome présente des personnages totalement différents en difficulté à cause de leurs magatamas. Pourtant, ce chapitre ne présente aucun intérêt en lui-même et ne trouvera aucune justification par la suite. On ne voit en effet aucune logique dans ce chapitre dans les onze autres tomes parus. On croirait presque que l'auteur a réutilisé son chapitre-pilote et l'a intégré dans l'histoire alors que les personnages sont différents, et l'univers de même !

Panini nous propose une page couleur attachée à la reliure en format poster. La traduction est bonne, quelques fautes de syntaxe se glissent çà et là. L'éditeur conserve la couverture originale et réalise un bon travail quant à la colorisation.

En conclusion, ce tome 1 d'Ikkitousen reste plaisant. Du point de vue du scénario, il n'y a strictement rien à voir. C'est du déjà vu et revu. Au titre des graphismes, il n'y a rien de bien intéressant non plus (hormis les formes des combattantes et des combats agréables mais sans originalité). Les personnages conservent un certain charisme (hormis l'héroïne, insupportable de naïveté et de bêtise).
Bref, si ce n'est par pur intérêt pour les demoiselles dénudées et les combats bourrins, ce premier tome est dispensable. Ikkitousen mérite pourtant un public.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs