Ikigami - Préavis de mort Vol.7 - Actualité manga
Ikigami - Préavis de mort Vol.7 - Manga

Ikigami - Préavis de mort Vol.7 : Critiques

Ikigami

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Décembre 2010


Suite à "l'affaire Kubô", la recherche d'éléments dégénérés au sein même de la mairie se renforce, avec la création d'un "poste de surveillance idéologique". L'agent Fujimoto, qui a côtoyé la psychologue considérée à présent comme une terroriste, devra bientôt passer un examen d'évaluation de ses qualités de porteur d'Ikigami et de son adhésion à la loi de prospérité nationale...

Alors que les choses commençaient enfin à bouger dans les précédents volumes, avec des histoires plus au cœur du problème de l'Ikigami et des personnages révélant leurs intentions, Motorô Mase signe ici un retour très décevant dans une routine ronronnante. Nous y retrouvons comme toujours deux nouvelles histoires de victimes de l'Ikigami. Le premier, Morisawa Takaaki, et un jeune homme passionné de photographie. Dans sa jeunesse, il découvrit auprès d'un gérant d'un atelier de photographie tous les bienfaits du procédé argentique, mais il finit par attiser la colère de son mentor en passant au numérique. Apprenant son sort, il cherchera à se réconcilier, et à sauver cette boutique au chiffre d'affaires déclinant. Le second, Katsunori Tsumura, a mis de côté sa passion pour la danse hip-hop pour se concentrer sur ses études, prenant en un an 25 kilos. Tandis que ses rêves de monter une école de danse s'éloignent devant l'opposition de ses parents, la réception de l'Ikigami sera chez lui un électrochoc.

Deux histoires au final très similaires, où deux jeunes gens, ayant mis entre parenthèse leur passion pour des concessions plus réalistes, essaient de rattraper le temps perdu à la veille de leur dernier souffle. Ces deux récits sentent quelques peu le réchauffé, et n'apportent rien de nouveau dans le monde d'Ikigami que l'on ait déjà vu. Tout y est assez prévisible, et verse dans le pur pathos, sans être toutefois désagréable à suivre. Si ces histoires étaient placées au début du manga, peut-être n'auraient-elles pas laissé une impression aussi décevante. Mais nous en sommes déjà au septième volume, et l'on est en droit d'attendre plus de punch, d'autant que les choses avaient commencé à bouger.

A l'instar du récit, le héros lui-même fait du sur-place, en cachant ses doutes sur le bien-fondé de la loi tout en essayant de se fondre toujours plus dans la masse sans faire de vagues. Ce recul, assez frustrant, n'est pas de bon augure quant à la suite de l'histoire, à moins d'une révolution de masse que l'on ne peut plus qu'espérer. Sans être désastreux en lui-même, ce septième volume est donc particulièrement décevant tant on en attend d'avantage. Cela se veut d'autant plus frustrant lorsque l'on redoute déjà la longue attente des prochaines aventures, la parution française ayant rattrapé l'originale...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs