Ikebukuro West Gate Park - IWGP Vol.4 : Critiques

Makoto est à la recherche d'une héritière d'un clan yakuza, une princesse moderne. Aidé du valet de la jeune fille, Makoto retrouve une amie d'enfance devenue Hikikomori qui les conduira au criminel, un jeune délinquant particulièrement violent.
Encore une fois la série aborde des thèmes modernes peu exploités jusqu'à lors : les jeunes reclus et la délinquance très violente qui va jusqu'au meurtre par curiosité. Mais comme à chaque fois, on ne fait que survoler un thème qui sert de prétexte plus qu'autre chose. Ce quatrième arc se lit aussi facilement que les autres et on déplorera le fait que la solution et le coupable se jette d'eux-mêmes dans les bras de Makoto comme pour l'histoire précédente. Un peu trop facile. Mais Makoto reste attachant bien que l'on ne sache pas grand chose de lui. C'est bien dommage de le quitter comme cela sans une fin digne de ce nom.
Les trois derniers chapitres de ce tome sont en fait trois nouvelles du dessinateur sans aucun lien avec la présente série. Trois nouvelles de faible intérêt tournant autour du sexe. La première aborde le thème de la première expérience sexuelle sous un angle fantastique, la dernière aborde le sado-masochisme avec « humour ». La seconde est la plus originale mais néanmoins la plus tordue : il s'agit d'une histoire sans queue ni tête autour des zombies. Bien sûr, culottes et grosses poitrines sont au rendez-vous.

Adaptation d'une série télé elle-même adaptée d'un roman, le manga IWGP présente des histoires de qualité inégale. Il y a de bonnes idées et les thèmes abordés sont intéressants cependant ils sont trop peu développés et font plutôt office de prétexte pour développer des scénarios sur des faits divers glauques. L'autre défaut est le manque de développement des personnages en particulier le héros mais peut être cela est-il du au fait que nous n'ayons que le support manga sous la main ?