Ikebukuro West Gate Park - IWGP Vol.3 - Actualité manga

Ikebukuro West Gate Park - IWGP Vol.3 : Critiques

Ikebukuro West Gate Park

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Décembre 2009

Le troisième tome de la série IWGP est à l'identique du précédent dans sa présentation : un premier épisode qui voit se finir l'arc débuté précédemment puis une nouvelle mission pour Makoto. Celle-ci va mener notre héros dans le monde du voyeurisme sur internet.

L'histoire du trafic de drogue se termine le plus simplement du monde. Pas d'échec pour Makoto et sa bande, le plan se déroule sans accroc et sans surprise. La suite nous fait découvrir l'univers des « fées », plus particulièrement de jeunes filles s'exhibant devant leurs webcams contre rémunération pour le plaisir des pervers. Makoto retrouve -par un hasard purement fortuit !- une de ses amies d'enfance devenue homme qui lui demande de protéger sa protégée victime d'un harceleur. Pourquoi, comment ? On ne sait pas trop, ce nouveau personnage arrive d'on ne sait où, mais qu'importe ! Quel intérêt de savoir qu'il s'agit d'un transsexuel ? Aucun mais qu'importe ! On s'éloigne d'Ikebukuro mais qu'importe ! Bref tout cela n'est qu'un prétexte pour parler d'un autre sujet glauque. Le scénario est cette fois sans surprise même si on apprécie le dynamisme de l'histoire et les bonnes idées du dessin quand le trait n'est pas trop épais. Les personnages restent assez peu développés et caricaturaux et on privilégie l'action et le côté malsain du harceleur. Ça se lit mais on en gardera pas un grand souvenir.
La fin de ce tome débute le dernier arc de la série. Là, on se rendra bien compte d'un des défauts majeurs du titre : son héros. Qui est Makoto ? Pourquoi lui confie-t-on de telles missions ? Tout cela reste obscur et Ira Ishida ne semble pas s'embarrasser des « détails » pour raconter son histoire.

Un tome sur lequel les auteurs fournissent un travail acceptable. Rien de révolutionnaire ni de bien passionnant mais les thèmes abordés sont intéressants. Le plus gros défaut restant le manque de développement sur ces mêmes thèmes et sur les personnages.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
13 20
Note de la rédaction