Ikebukuro West Gate Park - IWGP Vol.1 - Actualité manga

Ikebukuro West Gate Park - IWGP Vol.1 : Critiques

Ikebukuro West Gate Park

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Décembre 2009

Avant de nous parler des otakus et des hikikomoris d'Akihabara, Ira Ishida avait choisi de s'intéresser à un autre quartier de la capitale japonaise : Ikebukuro. Ikebukuro West Gate Park ou IWGP est l'un des premiers titres de l'éditeur Asuka. L'édition est dotée d'un papier assez épais mais une impression trop foncée gâche un peu le tout, de même que les nombreuses fautes de frappe gâchent la traduction d'un bon niveau.

Comme Akihabara@DEEP, IWGP s'intéresse à une bande de jeunes résidant dans le quartier du titre. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom de Ira Ishida qui a également été adapté en drama au Japon. On suit la vie de 5 jeunes, deux filles et trois garçons, à Ikebukuro. Un groupe qui s'est rencontré le soir du 31 décembre 2000. L'accent est mis sur un sujet grave, l'enjokosaï, une forme de prostitution qui voit des mineures sortir avec des hommes bien plus âgés moyennant une rétribution plus ou moins importante en fonction des services rendus. L'idée est intéressante.
Après quelques passages « tranches de vie », un drame vient secouer le groupe : l'une des 2 filles est retrouvée assassinée, semble-t-il par un serial killer. On se retrouve alors avec une enquête policière plus banale : Makoto va tout faire pour retrouver l'assassin et venger sa copine. On trouve quelques facilités dans le récit comme la présence d'un représentant de la police proche des jeunes ou la bande de voyous « samaritains » très caricaturaux que sont les G-boys. Mais le tout se laisse lire -même si c'est sans beaucoup d'enjeu-, l'identité du tueur reste mystérieuse et ce tome réussit à vouloir nous en faire lire plus.
Le dessin d'Aritô Sena est agréable à l'œil, les personnages sont facilement reconnaissables, on comprend bien ce qu'il se passe. Néanmoins, le trait manque un peu de personnalité, les personnages sont sympathiques mais peu charismatiques, avec un design passe-partout. La mise en page est dynamique mais là encore très classique.

Le premier tome de IWGP en fait un titre dispensable mais agréable à lire. On y trouve de bonnes idées bien que l'histoire policière reste du domaine du déjà-vu, et on découvre la vie secrète d'un quartier emblématique de Tokyo.

blacksheep

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs