Igai Vol.7 - Actualité manga
Igai Vol.7 - Manga

Igai Vol.7 : Critiques

Igai - the play dead alive

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Mai 2018

En voyant le virus se propager en lui, Furuchi a fait le choix de s'ôter de lui-même la vie, sous les yeux d'un Akira bouleversé. Ce nouveau drame ne fait qu'accentuer encore la tension, et tandis que Kisaragi laisse deviner à Akira une terrible vérité sur la mort de Furuchi qui a été contaminé alors qu'il n'a pas encore été mordu, du côté de Hojo la découverte sur ce qu'il a fait est déjà éventée, suscitant une colère folle en Umezawa qui compte bien le lui faire payer... Igarashi saura-t-il l'arrêter ?

Quel b****l ! C'est le sentiment qui ressort à plusieurs reprises de ce volume assez décevant, dans la mesure où il rushe la plupart des avancées en s'éparpillant un peu. Pourtant, Tsukasa Saimura cherche bien à entretenir le rythme et la tension, mais le problème vient surtout du développement assez inconsistant qu'il offre à ses personnages.
On pense en premier lieu à l'un des plus en vue de la série, Hojo, dont on cerne enfin un peu plus en profondeur les réelles motivations, qui ont quelque chose d'assez beau et touchant dans le fond, même si elles sont un peu égoïstes. Vouloir à tout prix sauver celle en qui on tient le plus, quitte à sacrifier les autres, c'est, quelque part, assez humain, dans tout ce que ça peut avoir de mauvais ou de bon, et ça nous offre même quelques dernières pages assez poignantes et plutôt réussies... mais franchement, de la part d'un esprit tel que celui de Hojo, censé être intelligent, il n'a rien trouvé de mieux à faire ? Avec du recul, au regard des précédents volumes, ce qu'il a fait était finalement assez débile.
Le cas de Hojo n'est toutefois pas le moins bien traité du tome, car il y a notamment deux autres figures qui sont assez bâclées. Tout d'abord, Igarashi, personnage de premier plan depuis le début de la série, et qui est ici complètement torché, alors que ce qui se passe de son côté est quand même hyper important. Ensuite, Sagawa, le "tireur à l'arc fou", qui, depuis le coup dur qu'il a vécu en voyant mourir Takeda, n'a eu droit à aucun traitement valable, et semble souvent agir quand ça arrange l'auteur...
Enfin, il reste le cas de Kisaragi, l'électron libre, qui continue de bien s'amuser en mettant le boxon avec sa batte... et c'est tout. Quel cruel manque de consistance.

Les choses avancent alors en laissant constamment un goût d'inachevé. Sur une idée de base qui était pourtant séduisante, l'auteur s'enfonce finalement toujours plus dans les poncifs habituels du genre, avec une galerie de personnages ultra stéréotypée et peu développée, et des visuels qui, sans être dépourvus de qualités, manquent trop d'impact par rapport à d'autres oeuvres du genre plus divertissantes.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8.5 20
Note de la rédaction