Ichigo 100% Vol.8 - Actualité manga

Ichigo 100% Vol.8 : Critiques Un peu de chaleur

Ichigo 100%

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 09 Décembre 2013

Junpei est en proie au doute, et il refuse de faire souffrir l’une de ses proches. Pourtant, ses sentiments envers Aya sont sincères, et tout semble réunir le deux jeunes gens. Mais d’un autre côté, notre héros se rapproche de Tsukasa, avec laquelle il a pourtant rompu. Finalement, vers quelle demoiselle se tournent les sentiments du jeune homme ?

A travers de nouvelles péripéties, les sentiments de Junpei prennent un nouveau tournant. Malgré la présence de Satsuki dans le récit, il ne fait plus aucun doute que notre héros n’est pas épris de cette dernière, celle-ci servant avant tout à apporter son lot de gags et quiproquos, mettant souvent en scène son corps digne d’éloges. L’intrigue amoureuse se concentre surtout autour d’Aya, présentée dès le départ comme la grande élue du cœur de Junpei, et Tsukasa. Celle-ci était jusque –là très effacée de la série, et son retour sur les devants de scène fait le plus grand bien à l’histoire. Ainsi, les développements se font autour de ces deux jeunes demoiselles. Enfin, développement… La tendresse réciproque entre Junpei et Aya n’est pas un secret, et la mangaka ne fait à chaque fois qu’en remettre une couche, cette fois à travers une scène à la frontière entre douceur et érotisme, un registre où Mizuki Kawashita s’en sort relativement bien. La scène où les deux protagonistes se retrouvent à moitié nus et enfermés dans un cabanon abandonné en pleine tempête a de quoi éveiller bien des fantasmes, mais le titre a le mérite de ne pas montrer trop de détails corporels ni de partir dans la vulgarité, même si les sous-entendus d’ordre sexuel sont légion.

Mais depuis son retour, Tsukasa occupe une grande importance et apparaît officiellement comme un membre de l’équipe de cinéastes. Sa relation avec Junpei est l’un des aspects les plus sujets à évolution, et l’authenticité de la jeune fille augure des moments francs et intéressants. On en aurait presque un doute concernant les orientations amoureuses du héros : Aya ou Tsukasa ? Jusqu’à ce que Junpei ait fait son choix, on apprécie les différents développements et quiproquos présentés. La tonalité garde son atout envoutant, et l’art de la mangaka à mettre en scène ses héroïnes de manière frivole a toujours quelque chose d’appréciable.

En dehors de tous ces développements relationnels, on apprécie un retour à la trame secondaire de l’histoire, celle du club de cinéma. Le deuxième projet de nos héros a débuté et chacun est mis à contribution. Et même si ce scénario, très simpliste et prétexte à de nombreux quiproquos coquins et amoureux, ne vise pas les férus du septième art, il apporte de la consistance et une âme au récit.
Au final, ce tome 8 ne surprendra nullement les lecteurs, mais l’auteure semble avoir compris qu’Aya et Tsukasa sont les personnages esthétiquement les plus marquants, mais aussi les plus intéressants à développer. La recette marche toujours, mais Mizuki Kawashita risque de devoir se renouveler très prochainement, au risque de tourner en rond.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs