Ichigo 100% Vol.19 - Actualité manga

Ichigo 100% Vol.19 : Critiques Un scénario plein de joie

Ichigo 100%

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Février 2014

Junpei a choisi Tsukasa. Cependant, Aya ne parvient pas à tirer un trait sur son amour pour son ami. Aussi, alors qu’elle l’aide à réviser, Aya profite d’une somnolence de Junpei pour l’embrasser. Seulement, lorsque ce dernier bascule sur Aya, cette simple séquence de révisions se transforme en quiproquo total…

Des lettres aux contours argentés, Aya et Tsukasa en tenues de mariées… Cette couverture est formelle : Nous avons bien là le dernier volume d’Ichigo 100%. Cette simple information sonne comme un pincement au cœur. En 19 tomes, nous nous sommes attachés à toute une galerie de personnages, et il est presque temps de leur dire adieu. Avant qu’on ne montre son chagrin, apprécions tout d’abord l’ultime quiproquo de la série. Ichigo 100% a souvent été construite sur cette recette, des malentendus donnant lieu à des séquences plutôt sexy ou au contraire à des moments plus intimistes. Cette fois-ci, l’ingrédient est utilisé dans le ton des derniers volumes en date. Le dernier quiproquo de la série renforce les sentiments d’Aya et les doutes de Junpei. Sur tous les débuts de ce volume, le quiproquo est lié. Il ne tourne cette fois pas en longueur et permet de maintenir le doute jusqu’à la fin. Aya ou Tsukasa ? Bien entendu, la réponse nous est donnée dans le volume mais les hésitations du héros se seront fait sentir du premier au dernier volume de la série.
Parlons-en, de ce choix final. Contre toute-attente, l’auteure va au-delà de nos attentes et justifie jusqu’au bout le choix de Junpei. Pourquoi choisir l’une et délaisser l’autre ? Quelle est la véritable nature des sentiments de notre héros ? Mizuki Kawashita ne cesse de surprendre et parvient à trouver un équilibre dans le cœur de Junpei. Le choix du héros de l’histoire est fait, et il n’est plus question de le remettre en cause. Et bien qu’il prenne une tournure douce-amère vers la moitié du volume, les toutes dernières pages du tome ne laissent place qu’à une chose : l’avenir amoureux prometteur des deux tourtereaux.

Ce dernier tome ne joue pas uniquement sur la décision de Junpei mais aussi sur différentes finalités. Les années lycées s’achèvent et symbolisent l’éclatement de cette belle brochette d’amis, individus qui peuvent désormais caresser leurs avenirs. Les derniers moments du lycée sont très émouvants, et le lecteur ne peut s’empêcher de ressentir une nostalgie des débuts de la série, lorsque tous ces personnages n’étaient qu’au collège. Afin de ne pas laisser le lecteur sur une impression définitive de mélancolie, la mangaka a l’excellente idée de faire de son ultime chapitre un épilogue se déroulant 4 ans après la fin du lycée. Nous voyons ce que chacun est devenu et force est de constater que l’auteure a donné à chacun un avenir brillant pour chacun d’eux, chose que l’on apprécie et qui permet de refermer ce tome l’esprit serein. Seulement, certaines demoiselles sont aux abonnées absentes, notamment Kozue et Yui. Si le destin de la timide demoiselle est basé sur le sous-entendu, il n’en est rien pour la pauvre amie d’enfance de Junpei qui est évincée du final de la série, et ce ne sont pas les trois pages bonus qui lui sont consacrées qui lui feront honneur, dommage. En revanche, la bonne surprise concerne Misuzu, demoiselle plutôt secondaire de la série qui est à l’honneur d’un chapitre bonus qui lui octroie une véritable vie sentimentale, une très bonne surprise qui vient développer le personnage sous-exploité et finalement attachant sous ses airs autoritaires.

Passé cet épilogue et les quelques chapitres bonus dont celui de Misuzu, c’est véritablement la fin d’Ichigo 100%. Globalement, la série se sera montrée assez inégale. Les débuts, légers mais plaisants, ont laissé place à une série de quiproquos et mésaventures entre Junpei et ses camarades féminines. Le héros se sera montré particulièrement agaçant de par son indécision mais globalement, la troupe de demoiselles a su se montrer charmante grâce au caractère bien particulier de chacune d’entre-elle, ainsi que le trait de Mizuki Kawashita qui les a dotées de beaucoup de charme esthétique et corporel. Finalement, la série a cessé de tourner en rond passé le douzième volume afin de se renouveler et rehausser la barre. Les cinq derniers tomes se sont montrés excellents, entament une ultime ascension scénaristique débouchant sur le choix final de Junpei et cette fin si maitrisée. Il est dur de refermer ce dernier volume mais c’est avec grand plaisir qu’on se replongera dans la lecture de cette jolie série qui s’impose comme un must have de la comédie sentimentale. Gageons aussi qu’Ichigo 100% est très certainement la meilleure œuvre de Mizuki Kawashita, les suivantes étant trop courtes pour offrir des développements aussi maitrisés et des personnages aussi attachants. En définitive, un excellent dernier volume pour une superbe série !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs