Ichigo 100% Vol.18 : Critiques Rien que nous deux

Aya a enfin ouvert son cœur à Junpei et lui a déclaré son amour. Pourtant, le jeune homme refuse d’abandonner Tsukasa et rejette donc la première dont il est tombé amoureux. Néanmoins, le cinéaste en herbe n’est pas au bout de ses peines : Loin d’Aya, l’inspiration lui manque sans compter que son insouciance vis-à-vis de sa situation amoureuse n’est pas du goût de Tsukasa… Quant à Aya, va-t-elle réellement renoncer à celui qu’elle aime tant ?

Couverture au lettrage doré, l’ensemble des jeunes filles de la série s’illustrant sur la jaquette, un scénario qui semble arriver à son terme… Pourtant, ce tome 18 d’Ichigo 100% n’est que l’avant dernier, ce qui signifie que l’histoire a encore le temps de nous surprendre.

S’impliquant réellement dans son couple, Junpei n’a pourtant pas fait face à toutes les réalités, il affronte ainsi les fruits de son indécision après trois ans de fricotage avec ses différentes camarades. Cette fois, c’est Aya qui déclare sa flamme à notre héros mais ce dernier n’hésite pas à se montrer négatif avant de conserver sa relation avec Tsukasa. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que les discordes n’ont pas lieu car la petite amie de Junpei s’apprête à partir quelques années en France, un obstacle conséquent pour le couple donc. Encore une fois, l’heure n’est pas aux quiproquos ni à la légèreté qui est de coutume dans la série. N’espérez pas un déluge de poitrines et de petites culottes dans ce volume des plus sérieux qui développe toujours l’ultime arc sur une tonalité encore une fois mélancolique. Forcément, Junpei ayant fait son choix, les larmes ne cessent de couler et chacun doit faire face à son lendemain, qu’il soit terne ou ensoleillé.

Et l’avenir est encore une fois un sujet phare de cet opus qui renvoie aux fondements des personnages de Junpei et Aya. L’un souhaite devenir un cinéaste talentueux tandis que l’autre un écrivain renommé. Tous deux caressent leurs objectifs dans ce tome, de prêt ou de loin. La fin d’Ichigo 100% semble symboliser la finalité amoureuse de nos héros mais aussi celle de leurs rêves. Ainsi, la fin de la série, qui a commencé à se dessiner au tome 16, continue son développement. Mizuki Kawashita continue de traiter cette conclusion avec justesse, en essayant d’apporter un point final aux différentes intrigues proposées par le récit.

Pour sa fin, Ichigo 100% a donc abandonné sa marque de fabrique qui est l’humour teinté de petites culottes. Le ton se veut ici authentique et mélancolique, permettant de vivre pleinement les peines rencontrées par les différents personnages car d’une manière générale, c’est bien le chagrin qui prime sur la joie. Ce volume 18 a pour mérite d’entamer une conclusion des intrigues amoureuses mais aussi des projets professionnels de chacun. On est optimistes quant aux intentions de l’auteure qui sont de ne pas finir son manga en queue de poisson avec une fin ouverte. On est ainsi impatients de savoir si le choix final de Junpei se portera bien sur la belle Tsukasa, et quel avenir attend chacun des protagonistes !