Ichigo 100% Vol.1 : Critiques Alerte aux fraises !

Collégien banal, Junpei Manaka se passionne pour le cinéma et réaliser ses propres films est un rêve qu'il espère un jour effleurer. Dans cette optique, Junpei prend plaisir à observer le paysage du soleil couchant depuis le toit de son lycée et, s'y rendant une nouvelle fois, il est surpris par une jolie jeune fille tombant devant lui, celle-ci vêtue d'une... culotte à fraises ! La demoiselle prenant la fuite rapidement, Junpei n'a pas le temps de l'identifier. Le lendemain, apprenant qu'une certaine Tsukasa, véritable idole de l'établissement, revêt ce type de culottes, Junpei est bien décidé à l'approcher et lui faire sa déclaration tandis qu'il se lie d'amitié avec Aya, une jeune fille réservée mais passionnée par l'écriture...

C'est ainsi que début Ichigo 100%, série comédie-romantique avec tendances ecchi longue de 19 volumes qui n'en a pas finit de nous séduire... Ça commence déjà avec ce premier opus qui nous présente la situation initiale ainsi que quelques personnages, bien que de nombreuses autres figures viendront s'ajouter au récit dans les volumes à venir. Le synopsis de base d'Ichigo 100% pourrait être très classique : Une jolie jeune fille que recherche un héros très classique, l'idole du collège et une jeune fille moins jolie, intello mais proche du héros... mais ce schéma de base classique est détourné par la présence d'une culotte à fraise ! Car au final, Junpei ne recherche pas n'importe quelle jolie fille mais bien celle aux longs cheveux portant cette culotte, tombée devant lui jupe relevée devant un coucher de soleil des plus magnifiques !

Ce premier tome, bien que présentant d'abord les premiers personnages, se focalise aussi sur le relation naissante entre Junpei et deux jeunes filles, parmi toutes celles qui viendront s'ajouter par la suite, ce qui viendra à créer d'amusants quiproquo. Tout d'abord, la relation amoureuse entre notre héros et Tsukasa, couple naissant dès le début du volume. Nos deux protagonistes ne se connaissant pas et Tsukasa ayant accepté la déclaration de Junpei par simple coup de tête tant celle-ci était décalée, tous deux vont apprendre à se connaître, et ça se fera avec beaucoup d'humour, créant les premières situations cocasses de la série ! D'un autre côté, l'amitié entre Aya et notre héros est naissante, et à contrario de Tsukasa qui paraît caractérielle et dynamique, Aya est-elle plus calme et amicale. Ces deux relations radicalement différentes pour notre héros laisse déjà présager de la suite du récit qui s'affirme petite à petit... les sentiments d'Aya naissants, l'incertitude de Junpei, sans compter qu'il ne sait toujours pas qui est la jeune fille à la culotte à fraise, bien que l'identité de celle-ci ne soit pas un mystère pour le lecteur.

Si le scénario, bien que porté sur l'humour, reste jusqu'ici très classique, il est un point sur lequel Mizuki Kawashita arrive à totalement nous séduire : sa patte graphique qui s'avère totalement personnelle. Les traits sont fins et on reconnaît le style de l'auteur par les expressions de visage des différents personnages, les proportions et postures des différentes jeunes filles, ce qui leur donne un charme indéniable, ou encore les situations coquines présentant ces adolescentes légèrement dévêtues sans trop en faire et que cela tombe dans le vulgaire. Mais notons que nous ne sommes qu'en début de série, aussi le dessin de Kawashita saura évoluer, dans le bon sens, pour rendre les jeunes filles encore plus agréable à l'oeil et surtout attachante.

Au final, ce premier volet d'Ichigo 100% se montre très classique mais néanmoins efficace : Des quiproquos, de l'humour, des personnages attachants... La recette idéale pour faire une série correcte, à condition de ne pas exagérer dans les clichés du genre ! La patte graphique de Kawashita est l'élément qui se démarque actuellement le plus tant les jeunes filles sont représentées de manière à agréable... Pas encore un incontournable, mais il se pourrait que la série s'engage sur cette voie !