Hungry Marie Vol.4 - Actualité manga
Hungry Marie Vol.4 - Manga

Hungry Marie Vol.4 : Critiques

Hara Peko no Marie

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Décembre 2018

Critique 2
Toujours hermétique aux raisons qui l'ont poussée à demander à Rosée de lancer une malédiction d'amour, Marie-Thérèse finit par tout raconter à Anna, tandis que l'esprit du brûle-parfum fait de même avec Taiga. Une hypothèse émerge alors chez la jeune Sagiyama : et si Marie-Thérèse était en vérité amoureuse de Taiga puisqu'il serait la réincarnation de son ancêtre, feu le grand amour de la princesse ? Suite à cela, elle fuit puis disparaît en compagnie de deux inconnus. Inquiets, tous se lancent à sa recherche, sans se douter que pendant ce temps, elle vit des retrouvailles étranges avec sa défunte mère qui semble avant tout intéressée par les pouvoirs de son aînée.Comment Taiga et les autres vont-ils pouvoir contrer les noirs desseins de Marie-Antoinette ?En bonus, un one-shot inédit sur les origines des personnages du manga.
Ultime volume de la série, on sort de la lecture avec un sentiment très mitigé. L'humour de Tamura Ryuhei est génial, tellement délirant et bon enfant à la fois. Mais au final, même lui le reconnaît : l'intrigue est partie dans tous les sens. Du coup, bien que certaines situations étaient très amusantes et intéressantes, elles en venaient à être rapidement balayées par un trop gros délire, quand ce n'était pas par un moment sérieux mal géré.De plus, les personnages n'ont soit pas été assez fouillés, soit manquaient de profondeur, ce qui est tout aussi dommage. Il y avait un fort potentiel pour une bonne série. Ni aussi longue, ni aussi bonne que Beelzebub, mais au moins tout aussi burlesque et rigolote. Seulement, le succès ne s'est pas fait à cause de ces nombreuses raisons.Il restera que Hungry Marie, qui paraissait forcément originale au vu du choix du contexte, ne restera pas un manga marquant par son scénario, mais surtout par son manque de cohérence.Mention spéciale à l'intégration de la vie de l'auteur en début de volume.

Critique 1

La situation a encore évolué pour Marie-Thérèse et Taiga: tandis que la première a retrouvé son corps, le deuxième est désormais coincé dans un chien en peluche. De déconvenue en déconvenue, tous les deux finissent par se disputer, et pendant que Marie-Thérèse part chez Anna pour quelques discussions entre filles, notre héros végète seul... Mais pourra-t-il encore rester amorphe en apprenant la disparition soudaine de Marie-Thérèse ? En effet, les chevaliers radicaux de l'Ordre des Templiers débarquent, avec à leur tête Marie-Antoinette en personne, cette dernière n'ayant visiblement pas forcément des beaux projets pour le monde et pour sa propre fille...

Une série courte dans le magazine Shônen Jump, c'est souvent mauvais signe quand on connaît la politique de ce magazine. Alors d'emblée, en commençant Hungry Marie, on se doutait bien que quelque chose allait clocher à l'arrivée... voire même avant, car déjà dans les tomes 2 et 3, la nouvelle série de Ryûhei Tamura donnait l'impression de partir dans tous les sens, à forcer sur des gags peu naturels, à trop vite diluer l'originalité du pitch de départ, et à trop recycler certains aspects déjà présents dans Beelzebub, la précédente série de l'auteur. Pas de surprise à l'arrivée, donc: la conclusion de Hungry Marie est bel et bien un petit échec. Même si ça aurait pu être pire.

Car très vite dans ce tome, Tamura a tout de même le mérite d'installer un dernier arc certes rapide, mais où il tente d'apporter le minimum d'explications nécessaires sur l'arrivée de Marie-Thérèse à cette époque, sur ce que Taiga représente pour lui, sur les sentiments des principaux personnages... le tout semblant avoir été quand même assez bien pensé par le mangaka puisque l'on constate même que ce n'est absolument pas par hasard si Marie-Thérèse a débarqué pile au moment où Taiga allait faire sa déclaration à Anna.

Mais malheureusement, c'est après cette bonne première phase que les choses se gâtent, dès lors qu'arrive le combat final contre Marie-Antoinette et ses sbires, que ces derniers soient réels comme Robert, ou fantomatiques comme l'historique Hans Axel von Fersen. Le personnage de Marie-Antoinette s'avère malheureusement aussi fade et expédié que ses ambitions, et ses acolytes ne dégagent aucun intérêt ni charisme. Dans cette phase d'action qui semble presque de trop, on retient quand même quelques brefs gags et la rapide mais existante mise en avant du lien entre Taiga et Marie-Thérèse... mais tout ceci retombe comme un soufflé dans un dernier chapitre hyper bateau, rushé et restant forcément assez ouvert. A cela, il faut évidemment ajouter la sous-exploitation de personnages secondaires qui étaient sûrement voués à avoir un rôle plus fort si la série avait duré dans le temps, on pense notamment à Leo et Lilisu.

Ryûhei Tamura le reconnaît lui-même dans sa préface et sa postface: il n'est pas satisfait, il a laissé sa série partir en vrille, et il n'a pas toujours su amener efficacement les gags. Au moins, il est honnête concernant cette courte série en partie ratée alors que son idée de base était fun, et on espère évidemment retrouver le mangaka en meilleure forme à l'avenir ! En attendant, on pourra toujours apprécier aussi dans ce dernier tome, après l'histoire principale qui s'achève à la page 145, l'histoire courte inédite "Tiger & Dragon Brothers" qui a été faite juste avant Hungry Marie et qui offre quelques bons instants.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Persmegas

11 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs