How to make delicious coffee Vol.8 : Critiques

Oishii Kouhii no Irekata

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 21 Mai 2025

Shori vient d'apprendre une étonnante nouvelle de la part de son père: il va bientôt être grand frère, à son âge ! mais ce n'est pas tout puisque, en conséquence, cela signifie que son paternel va bientôt se remarier. Troublé et même un peu déprimé par cette révélation, notre héros compte se rendre jusqu'à Fukuoka pour discuter de tout ça avec son père et pour rencontrer la future nouvelle épouse de celui-ci. Sur suggestion de Joe et de Saeko, Karen est vouée à l'accompagner. Et la présence de celle qu'il aime à ses côtés ne sera sans doute pas de trop puisque, sur place, une surprise supplémentaire l'attend concernant l'identité de la future mariée... pour un résultat somme toute assez rapide et un peu basique. Jouant sur quelques clichés comme la différence d'âge et le lien passé de la future mariée avec Shori, voire étant légèrement lourds dans certains comportements un petit peu intrusifs du père, les auteurs ont toutefois le mérite de faire passer une étape supplémentaire à notre héros dans l'affirmation de sa relation avec Karen. Reste toutefois à voir quelles seront les conséquences de tout ça sur la longueur... Et dans l'immédiat, après cette étape, c'est un autre événement qui attend nos personnages.

En effet, l'arrivée du mois de novembre signe aussi celle de la fête du lycée, ce qui est l'occasion pour Shori de retourner dans son ancien établissement scolaire, de retrouver ses potes du club d'athlétisme qui ont eux-mêmes suivi certaines évolutions (même si dans le fond on s'en fiche un peu vu qu'ils n'ont jamais eu de présence marquante dans la série), de revoir sa bien-aimée Karen dans son rôle d'enseignante et de responsable du club d'art... et, inévitablement, de retrouver sur sa route ce cher Nakazawa, qui continue de camper un peu artificiellement son rôle de rival amoureux plus adulte, plus mature, plus populaire... Et bien que certains brefs rebondissements soient un peu clichés (coucou le gros poncif de proviseur adjoint vieux jeu et hyper obtus), on se laisse quand même porter par ce que cela implique dans la relation de Shori et Karen.

Car c'est bien cette relation qui continue le mieux de porter cette tranche de vie. Dans une atmosphère souvent assez posée et agréable, les auteurs continuent de sonder suffisamment cet amour qui évolue à tâtons, au gré des doutes, des inévitables jalousies d'un Shori pas encore tout à fait mâture, des erreurs, et surtout du désir d'avancer sur un pied d'égalité. Même si certains bourdes de notre héros peuvent faire tiquer, on appréciera la communication que tous deux veulent toujours avoir, l'attention qu'ils se portent, la volonté de Karen de ne pas se laisser trop gâter par Shori afin de ne pas commencer à se mésestimer... Bref, derrière le côté souvent convenu des petits événements, il y a toujours, dans cette tranche de vie sentimentale, suffisamment d'atouts pour nous maintenir accrochés à la lecture.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.25 20
Note de la rédaction