Hotaru Vol.2 : Critiques

« Demain, on rentre dans cette maison. C’est étrange. Sans que je m’en aperçoive, maintenant ce lieu est devenu apaisant pour moi. »

Les pages se suivent, et c’est avec un sentiment agréable que l’on fait plus ample connaissance avec Hotaru, mais surtout, qu’on entre plus finement dans sa relation avec son chef Takano. Dépourvu de niaiserie, et de trop d’exagération, ce deuxième volume se lit mieux que le précédent. Teshima n’est pas réellement présent ; il se tient uniquement à son rôle de petit ami soucieux du bien-être de sa bien-aimée. Mais au-delà de ça, Satoru Hiura décide de l’éloigner, pour se consacrer aux deux colocataires. On apprécie très vite les échanges entre l’héroïne et Takano, si ce n’était pas déjà fait dès le premier tome ! Les deux collègues se supportent plus, et se rendent compte qu’en réalité, ils s’apprécient. Le chef se montre prévenant, tandis qu’Hotaru, elle, toujours sur ses gardes, prête à la moindre remarque, s’adoucit. Elle se surprend à s’occuper de lui lorsqu’il en a besoin, et voilà qu’ils ont maintenant leurs petits secrets.
La famille d’Hotaru est originale, et drôle. C’est grâce à ce cocon familial que l’auteure dynamise son récit. Le père d’Hotaru est particulièrement drôle ! Et l’on apprécie la perspicacité de Takano concernant cette famille qu’il ne connaît pas ! Grâce aux neveux d’Hotaru, Satoru Hiura met nos deux héros en situation : les voilà comme mari et femme, pouponnant leurs enfants. C’est avec surprise, et attendrissement, que l’on découvre une autre facette de Takano. Ce dernier semble s’adoucir aux côtés d’Hotaru, ou plutôt, sortir de sa carapace pour se montrer tel qu’il est, ôtant sa gêne et sa retenue dont il abuse parfois.
Ce deuxième volume de la série est sans doute plus concret que le précédent. Il nous permet de connaître mieux les personnages, tout en laissant de grandes parts d’ombre. Les sentiments sont présents, et l’auteure de fait pas forcément référence à l’amour, même si Hatoru rougit face à un Takano parfois très attendrissant. Les évènements avancent très lentement, dépourvus de ces questionnements incessants qui parasitent bien souvent l’histoire.