Hotaru Vol.1 - Actualité manga
Hotaru Vol.1 - Manga

Hotaru Vol.1 : Critiques

Hotaru no Hikari

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Janvier 2011

« Tu t’es éloignée d’un pas de ta vie de poisson séché. Félicitations ! »

La vie de célibataire, quel ennui ! Tout le monde n’est pas de cet avis : Hotaru, 27 ans, célibataire depuis tellement longtemps qu’elle ne se souvient plus vraiment de sa dernière relation… aime sa vie de « poisson séché.» Au travers de ce premier tome, Satoru Hiura nous présente une héroïne comme on en a déjà vu. En effet, Hotaru se laisse vivre. Elle se complait autant dans sa solitude, que dans son mode de vie, sans se soucier de laisser passer les bonnes choses de la vie. Elle néglige les sorties avec ses amies, et minimise ainsi un maximum ses chances d’avoir un petit ami. Sa soudaine colocation avec Takano, son chef, va changer beaucoup de choses. On sent déjà venir le trio amoureux, lorsque Makoto Teshima entre en scène. Ce jeune homme, amoureux d’Hotaru, parvient sans mal à lui faire battre le cœur. Pour sortir de la banalité, Satoru Hiura utilise à la fois l’humour et les sentiments. Elle parvient à faire de certaines scènes des moments de lecture divertissants, mais tout de même, sans trop d’innovation. On ne rit pas, et même l’ombre d’un sourire n’apparaît sur nos lèvres. Le romantisme, superficiel, est parfois rapide. C’est très vite que les deux amoureux s’embrassent : cela nous surprend, mais nous déçoit également, car on se dit que l’histoire se déroule de façon assez banale. Aussi, on se tourne du côté de la relation qu’entretiennent Takano et Hotaru. Celle-ci avance à petits pas. Les deux colocataires cohabitent dans un premier temps, agacés parfois par les habitudes de l’autre. Mais chacun réussit à trouver un terrain d’entente. Ils s’attendrissent, et se laissent porter par leur attachement. On se dira que c’est déjà du tout vu, mais avouons tout de même que cette fois-ci, les choses ne sont pas faites à la va vite. Et si la vraie histoire d’amour était celle-ci ? D’ailleurs, Takano, la quarantaine, un soupçon sensible, est beaucoup plus attirant que Teshima. Les réactions de l’héroïne sur son éventuelle attirance envers son chef sont subtilement abordées. C’est avec légèreté, mais aussi discrétion que l’auteur pointe le doigt sur ces deux cœurs qui se rapprochent. Alors qu’Hotaru est très fleur bleue, elle n’ira pas jusqu’à passer des nuits blanches, des heures entières à penser à ses sentiments qui balancent. Non, pour l’instant, elle s’accroche aux sentiments auxquels elle est certaine, ces battements de cœur qui lui montrent que finalement, elle aussi est une femme désirable.
En plus de cette histoire, Satoru Hiura exhibe des individus accessibles pour les lecteurs. Ces derniers peuvent s’identifier à eux, trouver leur pendant dans leur entourage, ou tout simplement, imaginer facilement des personnes leur ressemblant. Hotaru est le genre de femme à se plaire comme elle est. Elle travaille, et c’est pour elle un but atteint, qu’elle tient à préserver. Passer son temps libre à faire ce qui lui plaît, sans personne pour lui dire ce qu’elle devrait ou ne devrait pas faire est pour elle source de bien-être. Ainsi, elle ressemble à une office lady au travail, mais ne fait pas l’effort de se préparer lorsqu’elle reste chez elle. Hotaru fait partie de celles qui passent à côté de beaucoup de choses, de multiples rencontres qui pourraient les enrichir et leur faire voir le monde autrement. Mais elle n’y pense pas, et n’en souffre pas. En face d’elle, Takano est totalement différent. Certes, cette situation de colocation avec un collègue de travail sort de l’ordinaire, mais ce genre d’homme existe. Peut-être, malgré ses remarques, envie-t-il un peu le mode de vie d’Hotaru ? Puis Teshima, lui, jeune et peu sûr de lui, est comme un petit chat en verre qu’il ne faudrait pas casser. Populaire, il reste réservé, et maladroit ; ce qui le rend craquant. Ces trois personnages nous offrent un aperçu de ce que nous réserve la mangaka : un mélange légèrement épicé, mais qui pourrait fonctionner. A suivre !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs