Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.9 : Critiques

Un volume placé entièrement sous le signe du Nanto, ici Ken est plus spectateur qu’acteur, et avec lui nous découvrons ce qu’il en est du destin des étoiles du Nanto !
Six grands maîtres à la tête des 108 branches du Nanto, et si l’une des six étoiles majeurs se trouble, toutes les autres en sont affectées, c’est ainsi que l’on découvre que Yuda, le fourbe, est à l’origine du mal qui ronge le Nanto, et par extension responsable de la folie de Shin. Au delà de ça, c’est le destin d’hommes valeureux qui est mis en avant, ils ont un chemin à suivre et bien qu’il soit parsemé de sacrifice il leur faut aller de l’avant.
Quatre grands maîtres du Nanto s’affrontent dans ce volume, et deux tombent !

On reprend le combat opposant Rei à Yuda et on découvre l’origine de la haine de Yuda envers son adversaire…une raison bien ridicule il faut l’admettre mais qui cache un malaise bien plus grand, une souffrance qu’il lui est impossible d’exprimer autrement que dans la violence. Et c’est subjugué par le charisme et la maîtrise de Rei, que Yuda se laissera aller à son dernier souffle. Mais la plus grande perte vient après : si elle est inévitable et qu’on sait qu’elle viendra tôt ou tard, elle reste difficile à accepter. Les auteurs nous livrent ici un passage véritablement touchant, où l’on dit adieu à l’un des personnages les plus forts et les plus marquants du titre.

Ensuite deux nouveaux maîtres du Nanto entrent en scène, et le destin de Ken est intimement lié à eux, ce qui nous est présenté dans un flash-back nous permettant de découvrir les liens unissant les écoles du Hokuto et du Nanto. Pour la première fois on découvre Ken vaincu et dépendant des autres, preuve qu’un tel personnage a aussi ses faiblesses, ceci le rendant plus humain, il n’est pas qu’une machine de combats.

Nous voilà donc avec un tome absolument passionnant où l’univers de la série est encore plus développé, tout ne tourne plus qu’autour du Hokuto, le destin de Ken ne dépend pas que de lui, il se mêle à d’autres guerriers et les rencontres ne sont pas le fruit du hasard mais bel et bien dictées par les cieux.

Asuka nous avait habitué à un travail exemplaire, mais on note ici, en plus d’une ou deux coquilles, que l’ensemble des pages du volume se trouvent trop prés de la reliure, nous faisant perdre le début de certaines phrases, à moins de bien écarter le manga et donc de prendre le risque de l’abîmer. Rien de bien dramatique en soi, mais cela gêne quelque peu la lecture.