Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.8 : Critiques

Quel grand volume que celui-ci!!!
Raoh impose sa puissance écrasante, et pour la première fois Toki entre en scène et nous expose tout son talent, il prouve à tous que le titre d’héritier aurait pu lui revenir ! En voyant son frère bien aimé en difficulté, Ken reprend la suite du combat qui se transforme en véritable bain de sang (le corps humain en contient-il autant ?)…la violence s’efface devant la beauté du symbole, les deux hommes les plus puissants du Hokuto, deux frères qui se battent pour leurs convictions…
Mais la suite de ce volume se centre sur un personnage hautement charismatique qui va faire ses adieux à la scène : Rei, condamné par le poing de Raoh, veut donner ses derniers instants pour sauver Mamiya. L’auteur n’élimine pas un tel personnage sans prendre le temps de le laisser briller un dernière fois, et pour l’occasion il intègre un nouvel adversaire et en profite pour développer encore son univers : il existe six grands maîtres du Nanto, tous liés à une étoile ; Shin et Rei en faisant partis. On sait désormais que l’auteur va provoquer la rencontre entre ces maîtres et Ken ! Et voilà déjà que l’un d’entre eux apparaît, Yuda le traître (Judas) ! Qui mieux que lui pourrait être le dernier adversaire de Rei, valeureux guerrier voulant combattre jusqu’à son dernier souffle pour la femme qu’il aime ?!
Le voir souffrir de la sorte est insoutenable, on souffre avec lui, et tel la flamme d’une bougie qui vacille, il brille plus intensément que jamais avant d’entamer son ultime combat, il n’a jamais été aussi magnifique que quand il sort de cette cabane, où il sait que le sursis qui lui a été accordé est éphémère…Tout simplement magnifique!
Le traitement concernant Yuda est un peu rapide, mais d’un autre coté cela insiste sur l’urgence pour Rei !

A la lecture de ce tome on ressent une excitation presque palpable de voir les frères du Hokuto s’affronter mais aussi profonde tristesse pour un personnage que l’on avait très vite appris à aimer, destiné à mourir.

Le dessin de Hara ne cesse de s’améliorer, on est déjà loin du premier volume ; et en ce qui concerne l’édition, Asuka continue de faire de l’excellent travail, pour notre plus grand plaisir !

Un volume grandiose pour une série magique !