Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.22 - Actualité manga
Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.22 - Manga

Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.22 : Critiques

Hokuto no Ken

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 17 Octobre 2011

Maintenant que Hyoh a retrouvé ses esprits, il ne reste plus qu’un seul ennemi a abattre, mais il s’agit du plus puissant d’entre eux : Kaioh ! Pour sauver Lynn, Orque (anciennement appelé Shashi, un nom qui lui convenait bien mieux), se sacrifie, mais il est mue par une puissante force qui appartient au Hokuto…

Doucement la fin de cet arc se dessine, et comme systématiquement dans la série, les personnages qui ont accompagnés Ken dans une partie de son périple finissent par tirer leur révérence, il sont happés par la mort en laissant derrière eux un souvenir fort qui va venir renforcé la tristesse de Ken mais également son art, justement guidé par son cœur ! C’est ainsi que nous disons adieu à Orque (raaaaa, ce nom, quel horreur !) personnage emblématique qui s’est avéré bien plus intéressant qu’il semblait l’être au début. Encore un personnage charismatique qui brille une nouvelle fois plus intensément avant de s’éteindre, qui meurt en héros avec les honneurs ! Son sort ne faisait aucun doute vu l’état dans lequel il se trouvait à la fin du tome précédent, de même, que ce n’est plus une surprise, Ken arrive toujours trop tard (c’est son plus gros défaut) ! Mais même si cette mort était attendue, elle reste belle et touchante.
Tout comme celle de Hyoh est prévisible, vu son état, on se doute qu’il va se sacrifier pour la bonne cause, et pour le moment, il agit justement tel un héros prêt à sacrifier sa vie pour aider ses deux frères : Ken, le frère de sang à qui il a fait du mal malgré lui et Kaioh, ce grand frère avec qui il a grandit en provoquant là encore la jalousie de ce dernier de ne pas être né avec le sang du Hokuto !

Et justement, ce tome semble plus centré sur Kaioh que sur Ken. De nombreux flashbacks sont dévoilés sur la jeunesse de ce dernier, sur les humiliations et les souffrances qu’il a du enduré à cause du cruel destin du Hokuto, lui si talentueux qui a du se brider pour ne pas briller plus fort que Hyoh, pire, qui a vu sa mère se sacrifier pour les véritables héritiers du Hokuto…de tout cela est naît une haine grandissante envers cet art et ceux portant son sang. Au delà des profondes blessures physiques qu’il expose tel des trophées ayant scellés son cœur, on voit là une souffrance bien plus grande…la marque de fabrique de la plupart des personnages de la série ! Et en ce sens, Kaioh s’avère très proche de Souther, tous deux ayant renié l’amour pour se forger une carapace de mal.
Ces flashbacks sont également l’occasion de revoir Raoh, plus imposant que jamais. Malheureusement ces derniers paraissent un peu trop facile et s’insère étrangement dans la chronologie des évènements de la série.

Forcément le combat qui oppose les deux derniers grands maîtres est épique, même si l’auteur semble nous sortir des arcanes ultimes et secrètes à tout bout de champ. Toute la symbolique du combat repose sur le Hokuto, son sang, et d’où il tire sa force : d’un coté celui qui s’appuie sur l’amour et le souvenir des autres, et en face celui qui a renié tout ça et ne vit que pour le mal. Très symbolique mais bien plus complexe, ce n’est pas si manichéen que ça, et c’est ce qui fait la force de la série depuis toujours !
L’affrontement est moins prenant que celui face à Raoh, mais il reste d’envergure !

Un excellent tome mais qui malheureusement n’atteint pas le niveau de la conclusion de la première partie.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction