Hinamatsuri Vol.14 : Critiques

Toujours très prise par son rôle dans le fitness, Mao tends toutefois à trop manger car elle adore tout ce qu'elle goûte, elle qui a longtemps été réduite à manger dans les poubelles. De son côté, Hina se dit que ce serait bien de redoubler à tout jamais pour toujours vivre aux frais de Nitta, mais ce dernier ne l'entend évidemment pas ainsi, alors la jeune fille pourra-t-elle être à la hauteur lors des prochains contrôles, qui plus est sans tricher ? Anzu, elle, se voit transmettre des messages assez démoralisant de la part de Sabu, comme quoi ses ramen seraient fadasses, et la pauvre jeune fille ne peut se douter qu'il s'agit d'un plan du sbire de Nitta car il en a marre devenir à la gargote si souvent. Quant à Hitomi, à force de trop travailler, elle se voit conseiller de déléguer plus de tâches à son père qui travaille pour elle sans le savoir, mais pourra-t-elle vraiment s'y résoudre ? Enfin, n'oublions pas le jeune Haru qui, marqué par sa défaite contre Hina, a décidé de progresser, quitte à se servir de son "maître" comme d'un cobaye.

Sans compter le sympathique petit chapitre bonus, nous voici donc ici avec cinq chapitre narrant chacun un nouveau moment de vie délicat, et où l'auteur a le mérite de mettre en avant à tour de rôle chacune de ses quatre jeunes héroïnes ainsi que Haru. Et si, à chaque fois, le point de départ de ces épisodes est déjà assez absurde ou loufoque, le plaisir est à chaque fois de voir jusqu'où Masao Ohtake pourra faire partir la chose en vrille, vers des instants toujours plus ubuesques... et de ce côté-là, une nouvelle fois il ne déçoit as dans l'ensemble.

Car bien que certains passages soient finalement plus sages que prévu, généralement le mangaka apporte toujours ce qu'il faut de péripéties insolites, grotesques ou invraisemblables, qui ont facilement de quoi faire sourire, et qui exploitent aussi un bon panel de personnages secondaires comme la prof Yokoyama, le Coq, Sabu, Utako ou encore le père de Hitomi, pour un résultat où généralement chacun d'eux en prend un peu pour son grade de façon rigolote. Et l'auteur joue toujours aussi soigneusement sur certaines relations, en particulier celles unissant Nitta aux adolescentes: entre sa façon de se ficher de Hina alors qu'elle est censée être de sa famille aux yeux des autres, ce que lui dit Hitomi en fin de tome avant de raviser, et surtout ses nouvelles mésaventure avec Anzu avec qui il est surprotecteur et qu'il considère bien plus comme sa fille que Hina elle-même, ces interactions-là ne manquent jamais de piquant !

A l'arrivée, après la très chouette partie qui a précédé, Hinamatsuri revient à une formule plus classique avec efficacité, l'humour typique de l'auteur faisant toujours aussi facilement son effet.