Hinamatsuri Vol.8 : Critiques

Dans le but d'aider l'organisation à ramener Hina, une troisième psycho-kinésiste du nom de Mao a été envoyée dans le monde terrien, mais il y a comme un petit problème: la pauvre jeune fille a été propulsée complètement à poil sur une toute petit île déserte. Est-ce que cela faisait partie du plan ? La nouvelle venue, après plusieurs jours passés à chercher les orbes et Ikaruga sur ce tout petit bout de terre perdu au milieu de l'eau, comprend bien que non... Alors, comment s'en sortira la malheureuse ? En attendant de le découvrir, on l'observe déjà, avec un mélange d'amusement et d'apitoiement, organiser un peu sa survie et s'inventer des copies de Hina et Anzu en noix de coco pour ne pas perdre pied. Forcément, on lui souhaite vite le meilleur !

Mais en attendant de la retrouver plus tard dans la série, nos héros, de leur côté, continuent de vivre pas mal de choses souvent insolite. De son côté, Hina est envoyée pour le Nouvel An auprès de la mère et de la soeur de Yoshifumi (qui n'avait visiblement pas envie de s'occuper de ce fardeau à cette période de l'année), et notre jeune héroïne se retrouve forcément un peu exploitée sous prétexte de devoir "mériter son foyer". Et même si sa présence rappelle aux deux femmes l'époque où Yoshifumi vivait encore à la demeure familiale, ce n'est pas forcément pour les raisons les plus louables. Après ça, il sera question pour le yakuza de faire découvrir à la jeune fille sa passion pour la poterie, mais pour un résultat une nouvelle fois décalé puisqu'un énorme quiproquo impliquant la police et une affaire de drogue vient s'en mêler. Quant à notre chère Hitomi, en souhaitant simplement faire un stage à l'étranger pour se perfectionner en anglais (bon, et pour un peu fuir son travail aussi, au grand dam d'une Utako devenue bien incompétente sans elle), elle va encore se retrouver dans une situation invraisemblable, où elle risque d'encore dévoiler certaines compétences insoupçonnées dans un domaine improbable (y a-t-il quelque chose que cette gentille petite ne sait pas faire ?), et au bout de laquelle son apprentissage de l'anglais ne sera pas vraiment académique ! Enfin, quand Anzu à l'occasion de devenir collégienne pour une journée, ce sera un bon prétexte pour quelques nouvelles situations saugrenues, comme un duel débile entre elle et Hina lors d'un contrôle où leurs pouvoirs secrets seront mis à contribution de façon peu recommandable).

Avec ce huitième tome, on est dans une certaine routine si l'on excepte le premier chapitre installant le nouveau personnage de Mao. Masao Ohtake enchaîne quelques chapitres indépendants où à chaque fois, en partant d'une situation de départ précise, il arrive à faire vriller les choses pour partir dans son univers comique absurde et décalé et pour malmener quelque peu ses personnages. Sans avoir là l'un des tomes les plus marquants de la série à ce jour, il y a toujours de quoi beaucoup s'amuser, à condition d'accroche aux gimmicks humoristiques de l'auteur bien sûr.