High School D×D Vol.8 - Actualité manga

High School D×D Vol.8 : Critiques

High School D×D

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Mars 2016

En l'absence de Dieu, les dirigeants des trois grandes factions décident d'organiser un sommet au sein du lycée Kuoh pour tenter de trouver un terrain d'entente. C'est ainsi qu'après s'être un peu plus familiarisés avec Gasper et ses pouvoirs, Issei peut assister en compagnie de Rias à cette importante réunion où pourrait bien se jouer le sort du monde. En plein mois de juillet, l'archange Michael représentant le Paradis, le roi démon Sirzechs Lucifer représentant l'Enfer, et le général Azazel représentant les Anges Déchus, se retrouvent en compagnie de leurs plus proches compagnons afin de parlementer. Mais alors qu'un accord de paix semble possible, une nouvelle menace apparaît, s'incarnant à travers un traître qui va pousser Issei à devoir combattre...

Concrètement, il se passe des choses intéressantes dans ce volume qui, en plus de faire évoluer la relation délicate entre Anges, Démons et Anges Déchus, exploite avec quelques promesses certaines choses instaurées récemment comme les pouvoirs de la relique de Gasper ou la confrontation annoncée avec le Dragon Blanc, et propose de nouvelles informations, par exemple sur les origines d'Akeno. A cela, il faut ajouter un petit aspect humoristique et ecchi qui, même s'il est plus discret que dans certains tomes précédents, continuera de plaire aux aficionados de la sexy Rias, de la mignonne Asia et des autres, surtout grâce aux raisons perverses qui motivent Issei dans le combat, qui sont toujours aussi génialement débiles.

Et pourtant, il ressort de ce volume une certaine frustration, essentiellement liée à l'impression que le combat proposé dans la deuxième partie du tome ne sert pas à grand-chose, si ce n'est à présenter quelques forces en jeu. Mais l'affrontement en lui-même, se bouclant sur une sorte de statu quo, donne une impression trop forte de remplissage, qui est d'autant moins convaincante que les scènes d'action sont loin d'être ce que Hiroji Mishima croque le mieux : rien de folichon du côté de la mise en scène qui reste très basique, les coups manquent d'intensité, les dialogues sont souvent très basiques voire creux... Bref, on a vu plus passionnant.

Tantôt plaisant tantôt poussif, ce huitième volume amène donc autant d'éléments intéressants qu'il peut se montrer longuet dans certaines phases inutiles ou expédiées.

Du côté de l'édition, on se retrouve avec une bonne surprise contre deux mauvaises.
La bonne, c'est le papier, moins rêche que pour les précédents opus.
Les mauvaises sont à chercher du côté de la discrète augmentation de prix de 1€, et de la traduction qui conserve encore des tares, à l'image d'un passage maladroit entre Issei et Akeno : Akeno demande à Issei de l'appeler par son prénom, ce qui gêne Issei qui dit qu'il n'ose pas... alors qu'il l'appelle toujours par son prénom depuis le début de la série. Vive l'incohérence.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs