Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Août 2017
Soutenue par ses deux amies Aya et Yuri, Suiren a pris conscience de ses sentiments naissants pour Kawasumi, mais il lui reste bien du chemin à accomplir pour réussir à avancer vers lui. Car quand on a toujours évité le contact avec les garçons et que l'on a vécu dans le mutisme, difficile de changer en un rien de temps...
Dans ce deuxième volume, suu Morishita peaufine en douceur la lente évolution de Suiren et de Kawasumi, ses deux héros en difficulté avec le sexe opposé voire avec les autres de manière générale. Un petit peu plus introspectif, le récit s'applique autant sur l'un que sur l'autre. Ainsi, Kawasumi commence à se rendre compte que Suiren le considère différemment des autres... Se fait-il des idées ? Et est-ce que ça l'intéresse, lui qui n'a jamais su parler aux filles et qui n'a toujours eu que le karaté pour centre d'intérêt ? Quant à Suiren, elle ne peut que constater qu'elle pense toujours plus à Kawasumi...
Concrètement les choses avancent peu, mais c'est surtout parce que la mangaka s'applique beaucoup sur la peinture de ses personnages et de leurs petites réactions l'un face à l'autre. Des réactions souvent maladroite, timidité voire décalées, qui auraient pu paraître un peu guimauves si Morishita n'y offrait pas autant de bienveillance. L'artiste invite vraiment le lecteur à observer ses maladroits personnages et leurs petites avancées, et tandis que Kawasumi s'interroge, Suiren, elle, fait de plus en plus d'efforts pour aller vers lui : aller à sa rencontre, manger en sa compagnie, tout simplement lui parler, essayer de l'inviter à aller voir un feu d'artifice... Evidemment, ce n'est pas facile pour elle, mais la voir avancer tout doucement la rend profondément attachante.
Et suu Morishita continue d'exploiter efficacement certaines figures autour de ces deux-là. On pense surtout aux deux amies de notre héroïne : l'encourageante Yuri séduit de par sa gentillesse, tandis qu'Aya reste une aide précieuse, qui a toujours été un précieux soutien pour Suiren et qui la connaît bien. Koharu, ici et tout comme Ryosuke, reste surtout cantonnée à un rôle comique où elle se prend des vents par Kawasumi, mais on espère très vite que son rôle ne se limitera pas à ça par la suite.
Ce tome confirme le charme de la série, qui avance à son rythme et qui doit beaucoup à l'application que suu Morishita, avec son style doux, apporte sur ses deux principaux personnages.
Dans ce deuxième volume, suu Morishita peaufine en douceur la lente évolution de Suiren et de Kawasumi, ses deux héros en difficulté avec le sexe opposé voire avec les autres de manière générale. Un petit peu plus introspectif, le récit s'applique autant sur l'un que sur l'autre. Ainsi, Kawasumi commence à se rendre compte que Suiren le considère différemment des autres... Se fait-il des idées ? Et est-ce que ça l'intéresse, lui qui n'a jamais su parler aux filles et qui n'a toujours eu que le karaté pour centre d'intérêt ? Quant à Suiren, elle ne peut que constater qu'elle pense toujours plus à Kawasumi...
Concrètement les choses avancent peu, mais c'est surtout parce que la mangaka s'applique beaucoup sur la peinture de ses personnages et de leurs petites réactions l'un face à l'autre. Des réactions souvent maladroite, timidité voire décalées, qui auraient pu paraître un peu guimauves si Morishita n'y offrait pas autant de bienveillance. L'artiste invite vraiment le lecteur à observer ses maladroits personnages et leurs petites avancées, et tandis que Kawasumi s'interroge, Suiren, elle, fait de plus en plus d'efforts pour aller vers lui : aller à sa rencontre, manger en sa compagnie, tout simplement lui parler, essayer de l'inviter à aller voir un feu d'artifice... Evidemment, ce n'est pas facile pour elle, mais la voir avancer tout doucement la rend profondément attachante.
Et suu Morishita continue d'exploiter efficacement certaines figures autour de ces deux-là. On pense surtout aux deux amies de notre héroïne : l'encourageante Yuri séduit de par sa gentillesse, tandis qu'Aya reste une aide précieuse, qui a toujours été un précieux soutien pour Suiren et qui la connaît bien. Koharu, ici et tout comme Ryosuke, reste surtout cantonnée à un rôle comique où elle se prend des vents par Kawasumi, mais on espère très vite que son rôle ne se limitera pas à ça par la suite.
Ce tome confirme le charme de la série, qui avance à son rythme et qui doit beaucoup à l'application que suu Morishita, avec son style doux, apporte sur ses deux principaux personnages.
23/08/2017 