Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 27 Février 2019
La sixième bataille d'Iserlohn pourrait-elle se conclure par une victoire de l'Alliance des Planètes Libres ? C'est le verdict le plus logique, étant donné l'avancée des troupes ennemies de l'Empire. Seulement Reinhard ne compte pas laisser passer la victoire, aussi il lance un plan pour déjouer la progression de l'Alliance. Il ne le sait pas encore, mais cette action va le propulser au milieu du terrain le plus hostile de l'Empire, celui de la noblesse...
L'intense 6e bataille d'Iserlohn s'achève après quelques rebondissements supplémentaires. Véritable introduction de la rivalité entre Reinhard et Yang, celle-ci se sera montrée captivante d'un bout à l'autre, et surtout menée d'une main de maître par Ryû Fujisaki qui démontre une nouvelle fois son talent de narrateur dans ce tome. Car aussi complexe sont les différents pans de l'intrigue, que ce soit par ses complots politiques ou ses stratégies militaires, le mangaka rend le tout incroyablement fluide, si bien que seul un lecteur particulièrement inattentif passera à côté d'un des éléments majeurs du scénario et perdra l'intérêt des batailles.
Ainsi, la conclusion de la bataille d'Iserlohn amène une progression soudaine pour Reinhard, qui est de nouveau la star de la série, au moins le temps de ce tome. Trop en dire serait gâcher la surprise des potentiels lecteurs, tant l'évolution hiérarchique du personnage créé une véritable surprise dans le tome. Mais cette étape a le mérite d'instaurer une véritable tension politique au sein du volume, tout en permettant un développement un peu plus consistant des derrières de l'Empire. Face à la démocratie de l'Alliance, on découvre ainsi la société de l'Empire, corrompue par une noblesse qui ne se soucie que de son prestige. Ca peut paraître un poil manichéen sur le papier, mais opposer cette aristocratie à Reinhard a du sens car, une fois encore, le plus grand stratège de l'Empire est un jeune homme qui souhaite s'opposer à cette perversion, faisant du personnage une figure incroyable de charisme.
Et paradoxalement, l'intrigue de Yoshiki Tanaka amène un parallèle fascinant entre Reinhard et Wang, stratèges opposés mais très liés dans le sort qu'ils connaissent. Car malgré leurs compétences, ils ne sont guère pris au sérieux, et doivent mener un combat, chacun de leur côté, pour faire valoir leur position.
La nouvelle bataille qui s'ouvre en fin de tome répond parfaitement à cette idée, tout en créant une situation sous haute tension grâce à l'arrivée d'un nouveau personnage plus que téméraire, du côté de l'Alliance. Encore une fois, il n'est donc pas question que de batailles ni même de tactiques, quand bien même cette stratégie apporte un intérêt certain à l'action, mais bien la progression de chaque personnage au sein d'une guerre sans fin.
L'intense 6e bataille d'Iserlohn s'achève après quelques rebondissements supplémentaires. Véritable introduction de la rivalité entre Reinhard et Yang, celle-ci se sera montrée captivante d'un bout à l'autre, et surtout menée d'une main de maître par Ryû Fujisaki qui démontre une nouvelle fois son talent de narrateur dans ce tome. Car aussi complexe sont les différents pans de l'intrigue, que ce soit par ses complots politiques ou ses stratégies militaires, le mangaka rend le tout incroyablement fluide, si bien que seul un lecteur particulièrement inattentif passera à côté d'un des éléments majeurs du scénario et perdra l'intérêt des batailles.
Ainsi, la conclusion de la bataille d'Iserlohn amène une progression soudaine pour Reinhard, qui est de nouveau la star de la série, au moins le temps de ce tome. Trop en dire serait gâcher la surprise des potentiels lecteurs, tant l'évolution hiérarchique du personnage créé une véritable surprise dans le tome. Mais cette étape a le mérite d'instaurer une véritable tension politique au sein du volume, tout en permettant un développement un peu plus consistant des derrières de l'Empire. Face à la démocratie de l'Alliance, on découvre ainsi la société de l'Empire, corrompue par une noblesse qui ne se soucie que de son prestige. Ca peut paraître un poil manichéen sur le papier, mais opposer cette aristocratie à Reinhard a du sens car, une fois encore, le plus grand stratège de l'Empire est un jeune homme qui souhaite s'opposer à cette perversion, faisant du personnage une figure incroyable de charisme.
Et paradoxalement, l'intrigue de Yoshiki Tanaka amène un parallèle fascinant entre Reinhard et Wang, stratèges opposés mais très liés dans le sort qu'ils connaissent. Car malgré leurs compétences, ils ne sont guère pris au sérieux, et doivent mener un combat, chacun de leur côté, pour faire valoir leur position.
La nouvelle bataille qui s'ouvre en fin de tome répond parfaitement à cette idée, tout en créant une situation sous haute tension grâce à l'arrivée d'un nouveau personnage plus que téméraire, du côté de l'Alliance. Encore une fois, il n'est donc pas question que de batailles ni même de tactiques, quand bien même cette stratégie apporte un intérêt certain à l'action, mais bien la progression de chaque personnage au sein d'une guerre sans fin.
Encore une fois, l'adaptation de Ryû Fujisaki de l'oeuvre de Yoshiki Tanaka se révèle passionnante, aussi bien par son univers toujours plus dense que ses personnages fascinants. A défaut d'avoir droit, un jour, à la longue série d'OAV, cette version manga permet une découverte particulièrement efficace de la saga, et chaque tome nous le prouve un peu plus.
07/05/2024 