Harisugawa au pays des miroirs Vol.1 : Critiques

Pour préserver leur amitié, le lycéen Tetsu Harisugawa se garde de dire à Mao Satomi (à qui il a sauvé la vie quand ils étaient enfants) ce qu'il ressent pour elle. C'est alors qu'un jour, tandis qu'il lui sauve une nouvelle fois la vie, il se retrouve enfermé dans un miroir. Commence alors pour eux une nouvelle vie mouvementée !

Déjà connu en France avec Pretty Face, MxZéro et Snow in the Dark, Yasuhiro Kano nous revient une nouvelle fois chez Tonkam avec son dernier bébé : Kagamai no kuni no Harisugawa. Publié dans le célèbre Shonen Jump, cette série fut cependant vite bouclée au Japon puisque qu'elle a atteint son dernier chapitre l'an dernier. L'auteur étant adepte des séries courtes, nous verrons bien au fil des tomes si la série fut achevée par faute de succès ou non...

Fidèle à son poste, l'auteur nous amène comme à son habitude dans un cadre scolaire avec une petite touche fantastique. Et encore une fois, c'est à un pauvre garçon qu'il arrive tous les malheurs ! Si vous avez lu Pretty Face et MxZéro, vous n'aurez aucun mal à retrouver la patte de l'auteur : un héros qui a la poisse, une fille qui le rend dingue, sa meilleure amie qui vit à 200 à l'heure et bien d'autres détails que vous remarquerez probablement.
Ainsi ici nous retrouvons un schéma familier qui ne manquera pas de vous séduire : Harisugawa va se retrouver par magie dans un miroir suite à un accident, et ce miroir appartient à celle qui fait chavirer son coeur, Mao Satomi ! Seulement voilà, cette malédiction est loin d'être drôle : si une autre personne qu'eux apprend que Harisugawa est dans le miroir, celui-ci se retrouvera coincé dedans à tout jamais ! Commence donc pour eux une multitudes de péripéties toutes plus burlesques les unes que les autres...

Comme dit précédemment, les fans de l'auteur ne seront pas dépaysés : si vous n'avez pas aimé ses séries précédentes, vous pouvez passer votre chemin car celle-ci s'inscrit parfaitement dans la même veine. Pour les autres, on retrouve toute la fraîcheur de ses titres antérieurs : situations comiques qui font mouche à chaque fois, personnages intéressants et drôles, et une histoire un brin fantastique de quoi nous captiver. Tous les chapitres font office d'une situation burlesque, comme par exemple que se passe-t-il lorsque nos héros partent faire du shopping (Harisugawa peut se glisser dans n'importe quel miroir à partir de celui où il est coincé). En gros donc, si vous attendiez du nouveau de la part de l'auteur vous serez sans doute un peu déçu, mais bon il faut avouer qu'il maîtrise bien son genre. L'intrigue s'installe elle aussi peu à peu et la fin du tome nous montre que nos héros vont devoir faire quelque chose de spécial pour pouvoir espérer hotter cette malédiction assez pesante; nous ne dirons rien pour ne pas spoiler évidemment.

Niveau dessin l'auteur ne fait que s'améliorer depuis le début, celui-ci est très fin et très précis, seul le chara-design reste sans doute un peu trop proche de ce que l'on a pu voir dans ses autres séries.
Côté édition, c'est du bon également, seul la non-traduction du titre aura de quoi surprendre, la traduction ne faisant office que de sous-titre. Au moins, cela aura de quoi satisfaire les fans râlant parfois sur les traductions qui ne les conviennent pas...

Un bon début donc pour la nouvelle série de l'auteur, avec une idée intéressante qui a justement de quoi tenir sur une petite poignée de tomes. Sans être exceptionnelle, la lecture se révèle sympathique et on lira la suite avec plaisir.

Kiraa7