Happy Clover Vol.4 : Critiques

Eté, automne, hiver, printemps... Les saisons se succèdent dans la forêt du Croissant de lune, amenant avec elles de nouvelles aventures, de nouveaux problèmes et de nouvelles rencontres pour Clover et ses amis ! La petite lapine devra notamment rencontrer son grand-père dans de drôles de conditions, aider Curry et Noisette à se réconcilier après une dispute, faire avec son dégoût des raves étoilées, se méfier de l'histoire horrifique du marron maudit, ou faire face à son avenir via les prédictions de Cannelle, grande soeur de Curry.

Bien sûr, bien d'autres péripéties attendent nos héros au fil de 12 nouveaux chapitres plus ou moins indépendants, et durant ceux-ci on constate qu'une nouvelle fois Sayuri Tatsuyama n'a aucun mal à se renouveler.
Cela, elle le doit bien sûr à ses têtes déjà connues gravitant autour de Clover : Mellow qui est toujours aussi douce et gentille, Scoot qui tente de se montrer peu superstitieux, Gabi qui reste énergique et dont on découvre les premiers pas en tant que grand frère, les frères Bulbul préparant à nouveau des mauvais tours (et mention spéciale à la traduction de Yohan Leclerc qui, une nouvelle fois, offre des rimes aux dialogues chantonnant de ces deux volatiles), les sextuplés, le papa de Clover, Mermoz, le professeur Houhouh, Vénus, Curry et Noisette, le faucon... et évidemment Buster que Clover rêve encore et toujours d'accompagner un jour dans ses aventures lointaines. Ils sont tous là, et c'est l'occasion de voir à quel point la mangaka a su mettre en place toute une palette de personnages bien différents, offrant un résultat très vivant à même de séduire facilement les enfants.
Mais à tous ceux-ci, Tatsuyama ajoute encore quelques nouvelles têtes plaisantes, en tête le grand-père de Clover qui est exactement pareil que sa petite-fille niveau caractère, les colverts avec leur histoire faisant peur, Cannelle l'élégante grande soeur de Curry avec ses dons de divination, le mystérieux Luna... Là aussi, chacun de ses nouveaux visages trouve sans mal sa place grâce à son unicité;

Toujours aussi mignon et coloré, l'univers de Happy Clover s'offre aussi quelques petites leçons de vie pas déplaisantes, autour du rôle de grand frère, du charme propre à chaque individu (Clover doit-elle vraiment chercher à être plus féminine et à faire des activités dites "de fille" ? N'est-ce pas son caractère qui la rend si unique ?), ou du fait que l'avenir n'est jamais totalement tracé à l'avance.

Au bout du compte, la série de Sayuri Tatsuyama reste très plaisante à un tome de sa fin.