Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 22 Mars 2022
Hana a osé dire à son bien-aimé Tsuyoshi ce qu'elle pense de lui, et tout semble alors en place pour que nos deux amoureux transi face un nouveau pas l'un(e) vers l'autre ! Mais le chemin pour qu'ils deviennent un couple est encore parsemé d'embûches en premier lieu parce que notre héroïne reste aussi douée professionnellement que complètement novice sentimentalement. Ce qui fait que, encore et toujours, elle doute. Comment doit-elle interpréter la réponse de Tsuyoshi quand il lui a dit vouloir rester à ses côtés ? L'aime-t-il, lui aussi ? Oserait-elle seulement lui demander d'être plus précis ?
Si Hana est douée et sûre d'elle dans son travail, c'est toujours un manque de confiance en elle excessif qui la gagne quand il s'agit de son amour pour Tsuyoshi, tant et se bien que, alors que la fin du tome 3 nous laissait espérait une évolution un peu plus visible entre eux deux, il n'en est rien, malgré quelques instants mignons mais n'apportant pas d'évolution (comme quand Hana demande à Tsuyoshi de la tutoyer quand ils sont en tête-à-tête). Pire encore pour notre héroïne, elle est encore plus déstabilisée par l'arrivée de l'énergique Ume, amie proche de Tsuyoshi, et surtout par une Ichigo qui affirme ses sentiments... La guerre amoureuse serait-elle déclarée ? En réalité, Koji Murata est quand même un peu plus fin que ça dans cette bonne vieille recette éculée de rivalité amoureuse, car même si la déclaration d'Ichigo plonge de plus belle Hana dans ses excessives incertitudes (face à une fille aussi mignonne qu'Ichigo, elle se dit qu'elle n'a aucune chance), les deux femmes ont le mérite de se parler sur des bases saines, et d'apprendre toutes les deux à ouvrir leur coeur, chacune à sa manière.
Dans la suite du tome, c'est toutefois un autre imprévu susceptible de semer la zizanie dans le probable futur couple en la personne de Nagi Fudô, légendaire carte maîtresse de la section développements de projets, de retour au Japon après avoir brassé des centaines de millions, et véritable exemple pour Hana ! L'homme est si efficace qu'il parle toujours en utilisant le minimum de mots pour éviter toute perte de temps... Et face à lui, notre héroïne sera-t-elle, alors, à la hauteur professionnellement ? Rien n'est moins sûr, car les paroles très libres d'interprétation de Nagi semblent signifier qu'il voit encore Hana comme un bébé. Mais peut-être que la jeune femme se trompe complètement ! Concrètement, il n'y a aucune surprise quant à ce que pense réellement Nagi de Hana, Murata décidant d'apporter un rival amoureux supplémentaire, mais cette fois-ci pour Tsuyoshi. Et même si ce schéma de rivalités sentimentales est très linéaire dans ce volume en tentant de relancer l'intrigue de façon un peu basique, il faut avouer que la personnalité excessive du nouveau venue a de quoi amuser, tout comme le don improbable d'Ume pour décrypter ses paroles !
Alors que l'on aurait pu s'attendre à des avancées un petit peu plus concrètes entre nos deux personnages principaux, Koji Murata préfère effectuer quelques rallonges très classiques et prévisibles dignes d'une comédie romantique lambda. Mais grâce à l'attachement acquis pour les personnages et à différents éléments comiques plutôt efficaces, la petite recette orchestrée par l'auteur reste suffisamment plaisante.
Si Hana est douée et sûre d'elle dans son travail, c'est toujours un manque de confiance en elle excessif qui la gagne quand il s'agit de son amour pour Tsuyoshi, tant et se bien que, alors que la fin du tome 3 nous laissait espérait une évolution un peu plus visible entre eux deux, il n'en est rien, malgré quelques instants mignons mais n'apportant pas d'évolution (comme quand Hana demande à Tsuyoshi de la tutoyer quand ils sont en tête-à-tête). Pire encore pour notre héroïne, elle est encore plus déstabilisée par l'arrivée de l'énergique Ume, amie proche de Tsuyoshi, et surtout par une Ichigo qui affirme ses sentiments... La guerre amoureuse serait-elle déclarée ? En réalité, Koji Murata est quand même un peu plus fin que ça dans cette bonne vieille recette éculée de rivalité amoureuse, car même si la déclaration d'Ichigo plonge de plus belle Hana dans ses excessives incertitudes (face à une fille aussi mignonne qu'Ichigo, elle se dit qu'elle n'a aucune chance), les deux femmes ont le mérite de se parler sur des bases saines, et d'apprendre toutes les deux à ouvrir leur coeur, chacune à sa manière.
Dans la suite du tome, c'est toutefois un autre imprévu susceptible de semer la zizanie dans le probable futur couple en la personne de Nagi Fudô, légendaire carte maîtresse de la section développements de projets, de retour au Japon après avoir brassé des centaines de millions, et véritable exemple pour Hana ! L'homme est si efficace qu'il parle toujours en utilisant le minimum de mots pour éviter toute perte de temps... Et face à lui, notre héroïne sera-t-elle, alors, à la hauteur professionnellement ? Rien n'est moins sûr, car les paroles très libres d'interprétation de Nagi semblent signifier qu'il voit encore Hana comme un bébé. Mais peut-être que la jeune femme se trompe complètement ! Concrètement, il n'y a aucune surprise quant à ce que pense réellement Nagi de Hana, Murata décidant d'apporter un rival amoureux supplémentaire, mais cette fois-ci pour Tsuyoshi. Et même si ce schéma de rivalités sentimentales est très linéaire dans ce volume en tentant de relancer l'intrigue de façon un peu basique, il faut avouer que la personnalité excessive du nouveau venue a de quoi amuser, tout comme le don improbable d'Ume pour décrypter ses paroles !
Alors que l'on aurait pu s'attendre à des avancées un petit peu plus concrètes entre nos deux personnages principaux, Koji Murata préfère effectuer quelques rallonges très classiques et prévisibles dignes d'une comédie romantique lambda. Mais grâce à l'attachement acquis pour les personnages et à différents éléments comiques plutôt efficaces, la petite recette orchestrée par l'auteur reste suffisamment plaisante.