Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 27 Février 2014

Hiro n'a jamais perdu un match de base-ball le jour de l'anniversaire de Hikari, et il se trouve que le deuxième match de Senkawa au Koshien se déroule ce jour-là. Que ce soit les remarques de Hideo à Hikari devant le match, ou la détermination de Hiro sur le terrain, les signes ne trompent pas, et le jeune lanceur est évidemment bien décidé à offrir le plus beau des cadeaux à son amie d'enfance... sous les yeux d'une Haruka qui ne peut que constater, petit à petit, que Hiro s'éloigne de plus en plus d'elle, presque imperceptiblement, et que ses principales pensées vont vers Hikari.

De façon très discrète, uniquement au détour de quelques pages, Mitsuru Adachi continue de laisser entrevoir les sentiments exacts de chacun, et Haruka fait un peu de peine. Mais l'essentiel du tome reste le second match, qui occupe tout le volume et n'est pas encore bouclé à la dernière page. L'auteur nous propose un match long, mais un match surtout très équilibré et à l'issue incertaine, l'équipe adverse d'Ibasho étant emmenée par deux joueurs redoutables et complémentaires, qui se connaissent depuis l'enfance. Le puissant batteur Jin, et, surtout, le lanceur Kohei Tsukigata. Tout comme pour le match précédent, Adachi nous propose avant tout un duel de lanceurs qui, manche après manche, laisse le score vierge. Mais les choses vont un peu pus loin puisque le mangaka offre un background plus poussé au dénommée Kôhei, joueur certes bourré de talent, mais qui doit aussi faire face aux rixes familiales de son grand-père et de son père autour du base-ball. On suit avec un certain intérêt l'histoire de cette famille partagée entre passion et dégoût pour ce sport, où les erreurs familiales de chacun ressortent de façon juste.

On se demande un peu où Adachi veut en venir en offrant un background si poussé à un adversaire là où il le fait très rarement d'habitude, mais une chose est sûre, cela permet à ce long match de ne pas être redondant, et cela nous offre en Kohei un adversaire qui sort du lot, et qui n'a peut-être pas encore dit son dernier mot malgré le petit bouleversement des dernières pages.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction