Guerrilla High Vol.2 - Actualité manga
Guerrilla High Vol.2 - Manga

Guerrilla High Vol.2 : Critiques

Gakuen Taikutsu Otoko

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Mai 2018

Tsubasa Nishikiori, la sublime leader du clan de filles qui s'est emparé d'une importante somme d'argent, est poursuivie par l'infâme Tartarus, créature aux ordres du directeur de l'école sanglante Toranosuke Midoro, et l'adolescente rebelle ne tarde malheureusement pas à être capturée ! Midoro compte bien utiliser la belle captive comme appât pour attirer son ennemi le brutal Mondo Saotome. Quant à Tatsuma Midô, rival de Mondo en apparence un eu plus raisonné, il semble avoir disparu de la circulation, mais pourrait bien réapparaître pour d'étonnantes révélations... Dans un conflit toujours plus sanglant, barbare et chaotique, quelle sera l'issue de la guerre entre les professeurs et les élèves ?

Cette issue, elle pourrait bien décevoir une partie des lecteurs, dans la mesure où elle est très loin de tout conclure: le conflit reste un peu en plan, le cas Toranosuke Midoro n'est pas réglé, certaines pistes comme celle de l'argent volé par le clan de Tsubasa passent à la trappe... Clairement, l'aspect très ouvert peut frustrer... Mais avec le recul, ce final reste tout de même intéressant pour certaines raisons: la dernière page où Mondo affiche sa détermination à poursuivre le conflit de manière assez iconique (pas question d'abandonner la lutte, même quand tout semble désespéré), ou le côté un peu absurde d'une guerre qui a déjà fait de très nombreux morts, les dernières dizaines de pages étant un pur massacre gore comme Gô Nagai sait les faire.

Avant d'en arriver là, hé bien Gô Nagai conserve à coup sûr son excellent sens du rythme, la lecture ne souffrant d'aucune baisse de régime de ce côté-là, et offrant même quelques petits retournements de situation assez bons grâce à certaines révélations, notamment autour des élèves de l'école sanglante vers la fin, ou avant ça du lien unissant Midoro et Midô, l'auteur s'amusant même à brouiller un petit peu les pistes sur ce dernier point pendant un petit moment. Il y a quand même des petits éléments qui semblent sortir un peu de nulle part dans le contexte de l'oeuvre (le coup de l'expérience, le démon volant qui déboule vers la fin...), et certains enjeux plus personnels (notamment sur Midô et Midoro) tendent à amoindrir le concept de base qu'est la guerre entre le corps professoral et les jeunes, mais rien de très gênant pour profiter de ce manga sauvage et filant à 100 à l'heure. C'est violent, délicieusement excessif, un poil cynique et absurde, et également gentiment grivois à plusieurs reprises (la jolie Tsubasa aide bien).

La lecture reste donc très prenante, à coup sûr, mais pourrait frustrer une partie du lectorat sur plusieurs points, notamment pour sa conclusion qui n'en est pas réellement une. Pour le reste, une nouvelle fois, chapeau à l'édition de Black Box, qui nous gratifie en fin de tome de 14 pages bonus présentant des documents dont certains sont rares ou dont les originaux ont été perdus: illustrations promotionnelles d'époque, dessins d'annonces, comparatifs des changements des planches entre la version de prépublication et la version en tomes reliés... Qui plus est, sur plus de 330 pages (bonus compris), on a à nouveau droit à de très nombreuses pages couleurs: pas moins de 116 ! Un grand bravo pour ça, donc.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs