Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 08 Avril 2010
L'association des parents d'élèves en réunion en veut à Onizuka pour avoir soumis une bande d'élèves féminines de sa classe à une humiliation physique. Néanmoins, Yoshikawa lui sauve la mise en se déshabillant devant les parents et en montrant les sévices qu'il a subis, martyrisé par les filles, et justifiant ainsi la réaction d'Onizuka.
Onizuka prend ensuite rendez-vous avec la mère de Murai, Julia. Celui-ci ne supporte pas qu'Onizuka, légèrement pervers, prétexte une réunion prof-parent d'élève pour avoir un rendez-vous avec sa mère... et il n'a pas forcément tort, le Great Teacher étant plutôt attiré par la jeune femme. Murai, entouré de Fujiyoshi et Kusano, va donc devoir suivre le GTO et Julia au bowling. La bande parvient à piéger le Great Teacher en mettant de la colle dans les trous des boules, Onizuka finissant par ressembler à Doraemon ! Mais en sortant du bowling, les trois jeunes hommes s'attirent des ennuis. Onizuka en profite pour se joindre aux assaillants pour donner une bonne leçon à ses élèves ! Face au pari relevé par Murai de sauter d'un pont en élastique, Onizuka, satisfait par le courage de son élève, décide de retourner sa veste et sauve ses trois élèves des agresseurs, attirant leur sympathie.
Dans la seconde moitié du tome, Onizuka rend fou le prof de gym, gagnant tous les défis posés par ce dernier. On retrouve le style too much de l'auteur, qui fait fumer Onizuka après chaque épreuve physique, fait prendre des anabolisants au prof de sport... Bref, ce n'est pas du fin, comme d'habitude.
En fin de tome, Onizuka prend en charge Tomoko, piégée par les élèves filles (toujours les mêms) de la classe.
Ce quatrième tome permet de voir, dans la bonne humeur et dans des situations toujours plus extravagantes, que le Great Teacher met fin à l'hostilité des élèves contre les professeurs. Un à un, il remporte leur sympathie.
Le graphisme est touché de plein fouet par le côté loufoque des situations, le style restant totalement déjanté mais hilarant !
A noter le lexique des éditions Pika expliquant les références à la culture japonaise.
Un tome dans la droite lignée des précédents.
28/08/2019 