GTO Vol.21 : Critiques

Ce tome est avant tout centré sur la nouvelle élève au visage d'ange déjà vue lors du tome précédent. Celle-ci révèle sa nature dangereuse en s'en prenant à ses camarades... mais aussi à Azusa Fuyutsuki. Grave erreur, Onizuka n'est jamais aussi motivé et rebelle que lorsque l'on s'en prend à sa collègue. La jeune fille en fait finalement les frais dans une scène particulière, où les châtiments corporels sont réhabilités. Onizuka remet au goût du jour... LA fessée. Dans ce tome, l'humour est bel et bien présent, mais souvent en-dessous de la ceinture : tour à tour, les gags sont basés sur les petites culottes, les fessées ou des situations plus scatologiques.

Pourtant, Onizuka se pose encore une fois en sauveur, aux méthodes douteuses mais rendues nécessaires suivies de discours moralisateurs. Fuyutsuki semblait avoir perdu toute vocation et envie pour l'enseignement après avoir subi un bizutage violent et déshonorant... Onizuka la remotive. Déjà vu ! La jeune ange et ses camarades devaient subir la vengeance de délinquants violents... Onizuka s'en charge. Motif ? Il ne laisse jamais ses élèves dans la panade. Déjà vu ! Plus encore, le coup du passé traumatisant des élèves ne s'imposait pas, c'est vraiment de l'ultra-classique pour GTO. Le système des points... pas fait long feu, heureusement qu'Onizuka est là pour faire prendre conscience à ses collègues des dérives d'un tel mécanisme. Trop de fois ce schéma nous a déjà été proposé !

L'auteur montre aussi ses limites en matière graphique. Les jeunes filles étant toujours plus nombreuses, il ne parvient plus à varier son style. Cela se ressent fortement lorsqu'on voit la jeune ange en colère : les mêmes expressions du visage sont utilisées depuis de nombreux tomes pour tous les personnages féminins ! Dommage.

Un tome plutôt lent et répétitif. Ce qui semblait être bien parti lors du précédent tome fait office de pétard mouillé. Du nouveau, on réclame du nouveau !

Rogue