Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 01 Juillet 2010
Alors que Kikuchi révèle à Kanzaki que le but du Great Teacher n'était pas une excursion pédagogique pour chercher des oeufs de tortue mais une chasse aux trésors avec exploitation de la force de travail disponible (à savoir les élèves !), celle-ci se rebelle et torture son professeur : enterrement, serpents, esclavage, la demoiselle se venge ! Mais le groupe s'aperçoit que la bande à Anko et Yoshikawa ont disparu. C'est donc un Onizuka légèrement diminué et sa classe qui se lancent à la recherche d'Anko et Yoshikawa.
Ce tome continue de narrer les péripéties de la troisième 4 en milieu tropical. L'humour toujours présent, avec quelques scènes excellentes (Uchiyamada en transe sur scooter des mers, Kanzaki martyrisant Onizuka) contraste avec certaines situations beaucoup plus lourdes : Fuyutsuki toujours inquiète pour le devenir d'Onizuka mais ayant toujours foi en lui, passage à tabac de Yoshikawa par ses propres camarades pour une soi-disante bonne cause, les directeurs du collège dans un bar à hôtesses (avec du fan-service osé...). Les beuveries et les histoires de fantômes en fin de volume sont assez sympas.
L'ensemble du tome est néanmoins dominé par la relation Yoshikawa/Anko. Cette dernière ne cesse de bizuter son camarade. Un flash-back sur l'enfance d'Anko et beaucoup de quiproquos sont censés nous montrer que la demoiselle est en fait... amoureuse ! Mais c'est bien sûr ! Et comme on a droit à cette amourette sur l'ensemble du tome (tout cela est redondant et lourd au bout d'un moment), on finit par se dire que ce treizième volume de GTO est une illustration de l'expression « Qui aime bien châtie bien ». Pas franchement original et insistant de façon cucul sur une relation entre adolescents, ce tome treize n'est guère passionnant mais reste une lecture distrayante. Les tomes précédents étaient bien meilleurs, gageons que la suite le sera aussi !
28/08/2019 