Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 18 Octobre 2018
Chronique 2
Depuis que la véritable identité d'Albus a été révélée et que cette dernière a été sauvée, le mercenaire envisagé son rôle différemment. Séparé de Zero, et désormais accompagné d'Albus et de Holdem, il envisage, en compagnie de ces deux-là, de faire disparaître la magie du pays, afin de mettre fin au conflit qui oppose les sorcières et les humains depuis trop longtemps. Mais pour atteindre cet objectif, le trio a parfaitement conscience qu'il va avoir besoin de Zero... qui n'est pas morte, mais qui est toujours retenue prisonnière quelque part par Treize. Encore faut-il savoir où...
Après les événements assez prenant du tome précédent, globalement le rythme ne faiblit pas dans ce quatrième volume de Grimoire of Zero... ce qui, par moments, reste un handicap: les avancées vont parfois vite sans vraiment prendre le temps de bien mettre en avant certaines idées ou certains personnages (Holdem en tête), et pendant ce temps le mangaka préfère jouer sur quelques notes d'humour et de fan-service plus ou moins réussies. Ca peut flatter l'oeil ou faire gentiment sourire, mais ça s'avère un peu inutile voire un brin forcé par instants, notamment avec le côté fétichiste du marchand.
Reste qu'au moins, le récit a le mérite d'avancer, qui plus est en s'offrant de nouveaux rebondissements assez réussis. Après le début du tome un peu expéditif, les choses sérieuses reprennent réellement dès que le mercenaire retrouve Zero et doit se confronter non seulement au caractère de la belle, mais aussi aux manigances de Treize. S'en suivent alors plusieurs révélations assez importantes, puisqu'elle lèvent le voile sur La Personne, sur le but de Treize, sur l'endroit où est passé le grimoire... Le tout se rattache bien à ce qu'on savait déjà ainsi qu'au passé de ce monde, au conflit, aux sorcières de Venius et bien d'autres choses, et le background global en ressort renforcé. De plus, face à Treize, l'heure est venue pour le mercenaire et Zero, un peu en froid jusque-là, de connaître de nouvelles évolutions dans leur relation. L'homme-bête s'affirme, la sorcière parvient à être un peu touchante derrière son côté hautain, chacun des deux apparaît plus sincère, et le tout démontre qu'un lien véritablement fort semble s'être construit entre eux.
Il n'en faut pas plus pour offrir un tome efficace... si ce ne sont des dessins qui suivent la route, et de ce côté-là Takashi Iwasaki alterne encore le bon et le moins bon, même s'il continue clairement de s'améliorer. Régulièrement les visages paraissent trop lisses et irrégulier et les décors pauvres, alors qu'à d'autres moments le mangaka parvient à offrir des planches assez riches et denses, notamment vers la fin où les personnages en jettent parfois. Qui plus est, il offre à plusieurs reprises des angles de vue vraiment saisissants, notamment quand le mercenaire escalade la falaise.
Même si les choses sont parfois trop rapides et qu'il reste certaines inégalités visuelles, Grimoire of Zero reste sur une assez bonne dynamique avec ce quatrième volume qui se lit tout seul. L'histoire avance assez bien, et on a facilement envie de lire la suite.
Après les événements assez prenant du tome précédent, globalement le rythme ne faiblit pas dans ce quatrième volume de Grimoire of Zero... ce qui, par moments, reste un handicap: les avancées vont parfois vite sans vraiment prendre le temps de bien mettre en avant certaines idées ou certains personnages (Holdem en tête), et pendant ce temps le mangaka préfère jouer sur quelques notes d'humour et de fan-service plus ou moins réussies. Ca peut flatter l'oeil ou faire gentiment sourire, mais ça s'avère un peu inutile voire un brin forcé par instants, notamment avec le côté fétichiste du marchand.
Reste qu'au moins, le récit a le mérite d'avancer, qui plus est en s'offrant de nouveaux rebondissements assez réussis. Après le début du tome un peu expéditif, les choses sérieuses reprennent réellement dès que le mercenaire retrouve Zero et doit se confronter non seulement au caractère de la belle, mais aussi aux manigances de Treize. S'en suivent alors plusieurs révélations assez importantes, puisqu'elle lèvent le voile sur La Personne, sur le but de Treize, sur l'endroit où est passé le grimoire... Le tout se rattache bien à ce qu'on savait déjà ainsi qu'au passé de ce monde, au conflit, aux sorcières de Venius et bien d'autres choses, et le background global en ressort renforcé. De plus, face à Treize, l'heure est venue pour le mercenaire et Zero, un peu en froid jusque-là, de connaître de nouvelles évolutions dans leur relation. L'homme-bête s'affirme, la sorcière parvient à être un peu touchante derrière son côté hautain, chacun des deux apparaît plus sincère, et le tout démontre qu'un lien véritablement fort semble s'être construit entre eux.
Il n'en faut pas plus pour offrir un tome efficace... si ce ne sont des dessins qui suivent la route, et de ce côté-là Takashi Iwasaki alterne encore le bon et le moins bon, même s'il continue clairement de s'améliorer. Régulièrement les visages paraissent trop lisses et irrégulier et les décors pauvres, alors qu'à d'autres moments le mangaka parvient à offrir des planches assez riches et denses, notamment vers la fin où les personnages en jettent parfois. Qui plus est, il offre à plusieurs reprises des angles de vue vraiment saisissants, notamment quand le mercenaire escalade la falaise.
Même si les choses sont parfois trop rapides et qu'il reste certaines inégalités visuelles, Grimoire of Zero reste sur une assez bonne dynamique avec ce quatrième volume qui se lit tout seul. L'histoire avance assez bien, et on a facilement envie de lire la suite.
Chronique 1
Après avoir découvert la véritable identité d'Albus, le mercenaire est prêt à faire disparaître la magie du pays afin que cessent les conflits. Pour cela, la troupe a besoin de Zéro, mais celle-ci est toujours entre les mains de Treize. Seul, le mercenaire va alors devoir gravir la tour où se trouve la petite sorcière, afin de la libérer...
Si les choses vont assez vite en besogne dans ce 4e tome, elles font avancer la série à très bon rythme. En effet, suite aux surprenantes révélations du volume précédent, nos héros ont le pouvoir d’échafauder un plan pour stopper le conflit dans le pays, un plan particulièrement audacieux. Voilà qui justifie le besoin de sauver Zéro, permettant au mercenaire d'entamer sa mission pour secourir la jeune sorcière...
Il se passe donc énormément de choses dans ce quatrième volume qui clôt tout un arc de la série. Plus encore, le volume en lui-même pourrait conclure la série (ou presque) tant la majeure partie des enjeux de Grimoire of Zero se trouvent ici résolus. De ce fait, difficile de s'ennuyer à la lecture tant les péripéties s'enchaînent, on pourrait même reprocher à la série d'aller un peu trop vite si bien que le lecteur n'a pas vraiment le temps de digérer les nombreuses informations qui lui sont communiquées.
Pourtant, on ne peut nier que le volume est assez intense et prenant, dès lors que le mercenaire se lance à la conquête de la tour où repose Zéro. Un passage qui propose d'ailleurs son lot d'émotion, la relation entre la sorcière et l'homme bête étant l'une des facettes les plus réussies de la série, afin d'aborder le combat final de l'arc qui est synonyme de grandes révélations. Des informations qui nécessitent d'ailleurs d'avoir le cheminement des précédents volumes pour bien être compris tant elles jouent sur la dimension politique du pays ainsi que les enjeux. Au programme : trahison et complot dont on saisit difficilement l'ampleur tant la narration est très expéditive, et que Takashi Iwasaki cherche à aller au plus au dénouement, afin que tout tienne en un seul volume.
S'il est indéniable que le récit aurait gagné à s'étendre un peu plus (et éventuellement à conclure ce tome quatre par un cliffhanger histoire de susciter un peu plus d'attentes chez le lecteur), on se laisse tout de même prendre par l'ampleur de la fin de tome et la bataille contre Treize qui atteste tous les pouvoirs de Zéro. Aussi, la fin de volume a le mérite d'ouvrir certaines portes à la série, maintenant que certains enjeux sont résolus. Ainsi, si le développement très rapide de l'histoire empêche un peu l'univers de la série de s'épanouir, on reste très curieux de voir ce que sauront nous proposer les deux ultimes volumes du manga.
Aussi, on notera quelques améliorations du mangaka sur le plan graphique. Notamment en ce qui concerne la mise en scène du combat final du tome, Takashi Iwasaki tente quelques performances graphiques qui aident à l'immersion, et ce n'est pas pour nous déplaire.
Si les choses vont assez vite en besogne dans ce 4e tome, elles font avancer la série à très bon rythme. En effet, suite aux surprenantes révélations du volume précédent, nos héros ont le pouvoir d’échafauder un plan pour stopper le conflit dans le pays, un plan particulièrement audacieux. Voilà qui justifie le besoin de sauver Zéro, permettant au mercenaire d'entamer sa mission pour secourir la jeune sorcière...
Il se passe donc énormément de choses dans ce quatrième volume qui clôt tout un arc de la série. Plus encore, le volume en lui-même pourrait conclure la série (ou presque) tant la majeure partie des enjeux de Grimoire of Zero se trouvent ici résolus. De ce fait, difficile de s'ennuyer à la lecture tant les péripéties s'enchaînent, on pourrait même reprocher à la série d'aller un peu trop vite si bien que le lecteur n'a pas vraiment le temps de digérer les nombreuses informations qui lui sont communiquées.
Pourtant, on ne peut nier que le volume est assez intense et prenant, dès lors que le mercenaire se lance à la conquête de la tour où repose Zéro. Un passage qui propose d'ailleurs son lot d'émotion, la relation entre la sorcière et l'homme bête étant l'une des facettes les plus réussies de la série, afin d'aborder le combat final de l'arc qui est synonyme de grandes révélations. Des informations qui nécessitent d'ailleurs d'avoir le cheminement des précédents volumes pour bien être compris tant elles jouent sur la dimension politique du pays ainsi que les enjeux. Au programme : trahison et complot dont on saisit difficilement l'ampleur tant la narration est très expéditive, et que Takashi Iwasaki cherche à aller au plus au dénouement, afin que tout tienne en un seul volume.
S'il est indéniable que le récit aurait gagné à s'étendre un peu plus (et éventuellement à conclure ce tome quatre par un cliffhanger histoire de susciter un peu plus d'attentes chez le lecteur), on se laisse tout de même prendre par l'ampleur de la fin de tome et la bataille contre Treize qui atteste tous les pouvoirs de Zéro. Aussi, la fin de volume a le mérite d'ouvrir certaines portes à la série, maintenant que certains enjeux sont résolus. Ainsi, si le développement très rapide de l'histoire empêche un peu l'univers de la série de s'épanouir, on reste très curieux de voir ce que sauront nous proposer les deux ultimes volumes du manga.
Aussi, on notera quelques améliorations du mangaka sur le plan graphique. Notamment en ce qui concerne la mise en scène du combat final du tome, Takashi Iwasaki tente quelques performances graphiques qui aident à l'immersion, et ce n'est pas pour nous déplaire.