Green Blood Vol.5 - Actualité manga

Green Blood Vol.5 : Critiques

Green Blood

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Juillet 2014

En se mêlant à la lutte d'une tribu de Sioux contre l'armée américaine dans le Montana, Brad et Luke se rapprochent plus près que jamais de leur objectif, le gang Crimson ayant offert ses services aux Américains en anéantissant les Indiens à coups de Gatling. Pour les frères Burns qui s'associent au Peau-Rouge Black Horse, la quête vengeresse n'est pas loin de trouver sa conclusion, semant la mort et le sang sur sa route. A moins qu'Edward King ne réserve une dernière entourloupe...


Avec le passage centré autour de la lutte entre les Blancs et les Indiens, Masasumi Kakizaki continue de reprendre à son compte les bons vieux classiques du western, en expliquant vite fait le contexte, mais en n'en faisant toutefois pas grand-chose : le passage se boucle assez rapidement au gré d'une confrontation sanglante, rendue intense par les dessins de l'auteur, mais qui retarde encore l'échéance de la confrontation finale.


C'est finalement à Kansas City que se jouera le dernier acte, où nos héros se retrouvent enfin face à leur pire ennemi, venu effectuer son plus gros coup en prenant toute une ville en otage. Le coup de crayon de Kakizaki reste la plus grande qualité de l'oeuvre, tant le reste s'avère téléphoné et expéditif. De la volonté des deux frères de se protéger mutuellement à l'arrivée opportune de Brad, en passant par l'élimination des sbires, tout s'avère convenue et rien ne surprend, et on se contente donc de suivre un divertissement visuellement très efficace, bien qu'il y ait de quoi regretter le manque de panache du combat final contre Edward, qui manque un petit peu de ces larges illustrations intenses dont est capable le mangaka.


L'aspect très convenu s'étend jusque dans le final : si l'on a bel et bien une conclusion, suivie d'un épilogue intéressant, on regrette le côté très rapide de ce dernier, et le fait que l'on n'apprenne pas vraiment ce que sont devenus la plupart des personnages secondaires de la série.


Jusqu'au bout, Green Blood aura donc été un récit extrêmement convenu, mais efficace. L'hommage de Masasumi Kakizaki au western enchaîne les petits poncifs sans beaucoup les développer, pour un résultat sympathique sans être transcendant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs