Gravitation Vol.3 : Critiques

Shuichi se retrouve confronté à une épreuve de taille dans sa quête de l’amour d’Eiri : Ayaka, sa fiancée officielle, a fait une fugue de la maison familiale pour retrouver son prince charmant. Notre héros un peu simplet va alors s’identifier à cette pauvre petite âme en peine et insister pour que la rencontre ait lieu entre les deux tourtereaux, sans éclairer la jeune fille sur la nature de sa relation avec Yuki. Tout cela va virer au vinaigre lorsque Suichi va se fondre en déclarations en plein milieu d’une scène de concert devant son public … Ce qui ne semble pas gêner la douce et innocente Sayaka, qui se frotte les mains de jouer enfin à cœur ouvert dans la lutte acharnée pour l’amour d’Eiri, elle qui souhaite gagner à la loyale et pas seulement en dépit des bonnes mœurs qui décrètent l’amour hétéro plus naturel. Heureusement, le concert est sauvé par la sublime voix de Ryuuchi Sakuma, qui va permettre à Shuichi de faire oublier sa ridicule intervention spontanée et totalement non contrôlée, comme à son habitude.

Par la suite, les Bad Luck sont invités à une émission de divertissement où ils seront en compétition avec des gens normaux, ce qui les avantage sérieusement au vu de leur folie avérée. Cela permet à Yuki d’encourager son petit protégé, mais surtout de créer une belle pagaille surtout quand, dans le feu de l’action, Bad Luck croise ASK. Ce groupe, ennemi juré de la troupe de Suichi, est mené par un jeune homme plutôt rancunier et susceptible, ce qui ne va pas arranger les affaires de notre chanteur en herbes ! Un tome qui dérape de plus en plus vers le n’importe quoi, grâce à l’émission de télé totalement loufoque qui est mise en place autour de Shuichi. On ne suit plus que difficilement le cours du récit, et il sera bien ardu de retrouver un semblant de logique dans un environnement qui dégénère de plus en plus au fil des pages. De l’humour à en revendre et devenir milliardaire, mais surtout des passages extrêmement lourds et répétitifs. Toujours la même chose, toujours aussi décevant.

NiDNiM