Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 08 Mai 2012
ENFIN le dernier tome de la série reprenant tous les dojinshi de la série Gravitation, écrits par l’auteur elle-même. Pas de surprise, et un dernier opus totalement identique aux précédents. Voire pire. Ce tome se décompose en deux parties. La première est centrée sur Taki Aizawa, un personnage dont personne ne se souvient vraiment, ainsi que ses deux compagnons de galère, et de musique accessoirement. Ma-kun, son ami le plus proche en apparence, ne cesse de le persécuter. L’auteur part alors dans un immense délire sadomasochisme ou Ma-kun emploie des termes plus que crus et des positions plus qu’embarrassantes à l’encontre de son « ami ». Mais Taki aime ça, au final, alors ce n’est pas bien grave. Si déjà dans les deux premiers on trouvait que l’auteur s’en donnait à cœur joie, ici c’est le pire du pire. Taki se fait enchainer, martyriser, le terme de « viol » est même employé par les personnages eux-mêmes, il va jusqu’à boire son urine ... Un charmant programme pas vraiment excitant, au final, car véritablement trop plongé dans la débauche et le n’importe quoi. Il n’y a plus rien d’érotique tant l’ensemble ressemble à un film pornographique. Rien à dire de plus sur ces prermiers chapitres, mis à part que la censure est totalement RIDICULE vu le contenu du manga, et cela nous amène encore plus bas dans les limbes du yaoi.
Pour continuer sur l’absence de toute logique, une partie sur Hiroshi. Qui sort avec trois personnes à la fois (son frère, son manager et sa petite amie). On remarquera que les deux premiers sont surtout là pour le sexe et que la troisième n’y a pas du tout droit. Logique. Ajoutons à cela son meilleur ami stupide qui aimerait bien renouveler l’expérience ... Et on a un petit dojin rempli de scènes de cul enchainées jusqu’à, normalement, achever Hiroshi qui se fait prendre un nombre incalculable de fois, dans tous les sens, par tout le monde ... Il faut dire qu’il n’a aucune force de résistance et qu’il se fait avoir en un rien de temps, prenant son pied à chaque fois alors qu’il devrait mourir d’épuisement. Ce passage n’a strictement aucun autre intérêt tant l’auteur se moque encore plus que d’habitude de la personnalité des personnages. Et on finit sur quelques pages où elle nous prévient s’essayer à quelque chose de « hard », nous prévenant que si on déteste le porno et si on aime la tendresse, on doit passer notre chemin. C’est ... une blague ? c’était tendre, tout ce qu’on vint de lire ? Il serait temps de redéfinir ce terme, surtout envers Taki qui en prend vraiment pour son grade. Bref, l’auteur part dans un délire d’intestins (miam) à travers le point de vue de son tout premier héros qui nous sidère de tant de soumission et de résistance. M’enfin, au moins là-dessus on était prévenu et la mangaka ne fait pas semblant...
Bref, une série qui n’a rien pour elle et qui se conclut comme elle a commencé : presque dans un fou rire de voir autant de sexe et si peu de sensualité.
Par NiDNiM
26/04/2012 