Gravitation remix Vol.2 - Actualité manga

Gravitation remix Vol.2 : Critiques

Gravitation Rimigura

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Février 2012

Deuxième opus sur trois existants, nous revoilà en possession des délires de Mari Murakami. Du temps de Gravitation, elle se lâchait dans des scénarios farfelus ou une absence de scénario. Elle ne respectait pas ses personnages et leur psychologie, bâclait ses dialogues et se moquait de la netteté de l’ensemble. Ici, comme dans le premier tome, c’est pire. Ce recueil de dojins continue de nous mettre en avant tous les défauts de la mangaka. Pour parler du moins pire, mais sans doute du plus horripilant : les notes u style « ceci est une jambe mais j’avais la flemme de bien la dessiner » ou « ah zut je me suis trompée d’habits pour lui ... ». Ce genre de remarque nous gâchent totalement notre lecture, d’autant plus qu’on ne peut pas les ignorer puisqu’on risquerait de passer à côté de véritables nota bene qui elles servent au moins un minimum « l’histoire » qu’il n’y a pas. Cette fois-ci, on attaque avec Eiri en uke pour les fans qui se l’étaient toujours imaginée, Murakami l’a fait. En quelques mots, c’est Tatsuha et Eiri qui sont à l’honneur dans ce tome. Et pour le reste... Apparition très remarquée de Shuichi pour un vêtement de lycéenne, des oreilles de chats et une partie à quatre et délires divers et variés.

On ne comprend pas vraiment l’intérêt de détériorer tout ce qu’elle a pu construire en dénaturant le moindre de ses personnages. Eiri perd toute crédibilité en couchant avec son frère, qui va ensuite torturer celui qu’il aime et tenter de se faire quelqu’un d’autre au passage. Bref, c’est tout bonnement insupportable de voir s’accumuler les pages de sexe pour le sexe, sans aucune raison. Et en plus mal dessinées, voire complètement irrationnelles. Une scène à trois, pourquoi pas. Tout un volume qui en serait rempli, avec en plus des dérives autres et des exagérations notamment dans le langage ... non. En effet, les dialogues ressemblent parfois plus au contenu d’un film pornographique qu’à la réalité, sans parler des corps qui sont filiformes, parfois en défaut de proportions ou dans des positions incongrues. Bref, Taifu a eu raison, d’un point de vue commercial, d’exploiter le filon Gravitation qui grâce à la nostalgie devrait réussir mais d’un point de vue qualité ... C’est dommage, récemment leur licences étaient pour la plupart d’agréables surprises. Une erreur de discernement, dirons-nous. Il ne reste plus qu’à nous replonger dans les autres séries sorties récemment.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs