Golden Kamui Vol.10 - Actualité manga
Golden Kamui Vol.10 - Manga

Golden Kamui Vol.10 : Critiques

Golden Kamui

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Mai 2018

Critique 2
La traque continue, mais désormais Sugimoto s'est allié avec d'autres chasseurs de trésors, à savoir le groupe de Hijikata! Cette troupe hétéroclite se retrouve dans un village où les hommes ont été tués pour être remplacés par une bande de brigands, ce qui donne lieu à un affrontement assez intense... Une fois cette affaire réglée, le groupe va tout tenter pour permettre à Shiraishi de s'évader alors qu'il est retenu par les hommes de Tsurumi... 
Malgré des épisodes de plus en plus décevants et agaçants du fait des frasques de l'auteur qui n'a de cesse de ridiculiser ses personnages, le tome précédent s'était montré absolument passionnant grâce à la situation qu'il présentait, un affrontement violent et intense; on avait laissé de côté l'aspect bouffonnerie de la série pour retrouver cette sauvagerie! Mais cela n'aura pas duré bien longtemps... 
En effet, à peine ce tome commence-t-il que déjà c'est l'heure pour nos personnages de faire un petit gueuleton! Et les villageois qui viennent de perdre leurs époux, leurs pères, leurs frères, massacrés honteusement par des assassins, vont y participer avec le sourire...quoi de plus normal? Dédramatiser des situations peut être intéressant, mais il y a des limites à la chose, car à trop dédramatiser une situation qui ne devrait pas l'être on tombe dans le n'importe quoi, le ridicule...et c'est exactement ce qui se passe dès les premières pages de ce tome...ça commence donc mal et cela ne participe pas à nous mettre dans de bonnes conditions de lectures... 
Pourtant, et heureusement, la suite de tome s'avère bien plus intéressante, car l'intrigue reprend le dessus et nous assistons à des confrontations, qu'elles soient physiques ou cérébrales, vraiment intéressantes! Shiraishi se trouve au centre du tome, il est l'élément clé que tout le monde se dispute, malgré son côté agaçant, ses capacités et ses connaissances lui donnent de la valeur! 
L'auteur s'efforce ici d'utiliser tous les nombreux personnages qu'il a introduits et cela fonctionne plutôt correctement, et on se laisse de nouveau prendre au jeu, malgré tout l'intrigue se montre prenante et riche...mais pourquoi Satoru Noda prend-il autant de plaisir à rendre ridicule la plupart de ses personnages aussi souvent? Cela gâche grandement le plaisir de lecture et cela ne vient pas rendre le titre plus drôle, juste pénible et agaçant... 
Ce dixième opus, chiffre symbolique s'il en est, cristallise toutes les qualités et tous les défauts du titre, à savoir une intrigue riche, des personnages diversifiés une certaine violence et une sauvagerie qui a quelque chose de fascinant, mais un humour potache ridicule et une tendance à trop dédramatiser alors qu'il ne faudrait pas le faire... Bien, mais pas top...mais bien! 

Critique 1

Sugimoto et ses compagnons ont pu se sortir du piège des brigands au sein du kotan, mais l'affaire s'est également soldée par la mort de Choan Kumagishi, l'homme qu'ils recherchaient... Tout repose alors désormais sur Shiraishi... mais celui-ci, pat peur de voir son double-rôle démasqué, décide prendre la fuite... mais en va pas très loin en étant vite capture par la 7ème division ! Une fois réunis, le groupe de Sugimoto et celui de Hijikata doivent alors mettre au point un plan pour tenter de libérer Shiraishi, qui est bien gardé. Et pour ça, quoi de mieux que d'exploiter les talents de déguisement de Kiyohiro Suzukawa, l'usurpateur qu'ils ont pu capturer vivant au kotan ?

L'essentiel du volume tourne autour du projet de libération de Shiraishi, pour un résultat un peu longuet côté avancées. C'est simple, ici le scénario n'avance pas vraiment, et la capture de Shiraishi n'apporte pas vraiment de nouveauté dans l'évolution de l'intrigue. Tout au plus a-t-on, au bout du compte, un petit suspense sur le comportement du roi de l'évasion qui a peur de rester avec Sugimoto et les autres qui risquent de découvrir à tout moment qu'il fournit des informations à Hijikata, mais même cet aspect-là se dénoue de façon très rushée en fin de volume, pour un résultat qui donne l'impression de ne finalement pas servir à grand chose... sauf si Shiraishi n'a pas encore tout révélé. Pendant ce temps, en parallèle, le récit revient aussi un petit peu sur Tanigaki, qui voyage désormais avec Inkarmat et le jeune Chikapashi afin de retrouver Ashirpa et la ramener auprès des siens. Il y a bien quelques petits éléments intrigants de leur côté, en tête des prédictions funestes annonçant leur mort, mais là non plus ça ne se bouscule vraiment pas beaucoup.

Le scénario piétine donc un peu... et pourtant, le tome est plutôt plaisant à suivre. Pourquoi ? Parce qu'il trouve un bon équilibre entre les différents axes de la série ! On a évidemment droit à quelques moments d'action, dont un très aérien et assez fun en fin de tome, tout comme on retrouve une bonne pincée d'humour, parfois un peu trop "pipi-caca-nichons" mais assez bien dosé et évitant quelques clichés navrants de certains tomes précédents. L'aspect "gastronomique" se résume surtout au tout début du tome via quelques recette aïnou, et les petits éléments culturels sont bien disséminés sans être lourds... et, surtout, sont bien variés ! Cette fois, Satoru Noda évoque notamment certains éléments de la culture Aïnou bien sûr, mais aussi certaines histoires et légendes, évoque également certaines réalités comme la voyante Chizuko Mifune, la ville de garnison d'Asahikawa, la place du téléphone à l'époque...

Ce dixième volume de Golden Kamui est donc à la fois un peu frustrant dans les avancées très pauvres de son histoire, et franchement sympathique dans son mélange d'action, d'humour et d'éléments culturels. Maintenant que l'auteur semble avoir trouvé un bon équilibre sur ce dernier aspect, il faut qu'il le garde... et qu'il fasse avancer un peu mieux son intrigue !

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs