Gokusen Vol.11 : Critiques

Gokusen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Juin 2015

Ritsu Uesugi, en apparence élève modèle du lycée Aotama, est en réalité celui qui se cache derrière les récents événements arrivés à Kumai et aux autres. Mais Kumiko l'a démasqué, et cherche désormais un moyen de le contrer ! Seulement, Uesugi, accompagné de ses sbires, a plus d'un tour dans son sac et s'arrange pour que Shin Sawada soit kidnappé par une bande de yakuzas...
Encore le coup du kidnapping ? Hé bien oui, et ça commence vraiment à devenir lassant, d'autant que ce passage se résout sans surprise et comme d'habitude. Et la suite et fin de la partie sur Uesugi, avec un conflit qui se fera à travers les examens nationaux, n'est guère plus passionnante, car beaucoup trop basique. Seul intérêt : la confirmation que Shin peut être un excellent élève et pourrait aisément entrer dans une bonne université, si tant est qu'il en ait envie... A part ça, la conclusion de cette partie est à l'image de ce qui s'y passe : dépourvue d'imagination et très pauvre en humour.

Quant à la partie suivante, où certains élèves de Shirokin partent tenter leur chance à un concours d'entrée d'une entreprise très particulier, à vous de voir si vous y adhérez ou non. On peut clairement y apprécier l'aspect assez absurde et la manière dont Yankumi se prend au jeu, tout comme on peut y regretter un humour pas toujours renouvelé et un côté un peu HS, bien que ça permette d'insister très vaguement (très, très vaguement) sur l'avenir professionnel de nos lycéens.

On semble se diriger à nouveau vers un tome morne et peu inspiré, avant que la dernière partie de celui-ci ne nous réveille un peu de notre torpeur en remettant en avant Miura, qui, à partir du moment où entre en scène un élève ayant les mêmes penchants que lui, se retrouve au coeur d'une affaire qui va l'obliger à changer sa façon de voir Yankumi. Le portrait de notre prof gay dans ce lycée de loubards reste basique, de même que l'issue du passage, mais il était temps que Miura soit remis en avant.

Sans compter un nouveau chapitre "Gokuchien" aussi inintéressant que les précédents, on a un tome mi-figue mi-raisin, une fois de plus, mais qui est sauvé en partie par ses derniers chapitres et par quelques gags qui font encore mouche (les plans foireux et simplistes de Yankumi, la façon dont le proviseur peut sortir de nulle part...).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs