God child Vol.4 - Actualité manga

God child Vol.4 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Août 2009


Cette fois ci, le tome est divisé équitablement : trois chapitres pour chaque histoire, ce qui permet de les développer toutes les trois de manière satisfaisante. La première, Little Miss Muffet, exploite remarquablement le lien qui unit Riff à Cain. Si l’on a lu les Comte Cain, on avait déjà une idée de l’ampleur de cette relation, mais ici Cain ira jusqu’à se soumettre à ce qui semble être la copie conforme (en plus jeune) de sa cousine Suzette qu’il a tant aimé, et ce pour le plaisir de son père, uniquement dans le but de sauver son majordome. L’arrivée de Michaela est très bien amenée, et son rôle ne s’arrête pas là, puisque cette première histoire fait partie de l’intrigue principale. En effet, on remarquera que personne ne disparaît à la fin des trois chapitres, et que la demoiselle n’a pas renoncé à faire de Cain le père de son enfant …

La deuxième histoire, Bloody Maria, s’inscrit d’avantage dans la lignée des petites nouvelles que l’on retrouve tout au long du titre, seulement celle-ci est un peu plus longue : On retrouve également Jezabel et Cléhadore, ce qui a le mérite de faire revenir sur le devant de la scène des personnages secondaires. Bonne initiative de la part de la mangaka, cela permet au lecteur de ne pas retrouver un schéma similaire aux premiers tomes, puisqu’à travers cette histoire de mère abandonnée, on retrouve d’autres sentiments, d’autres destinées. Même l’évêque Cassandra est prometteur, et depuis ce tome 4 il semblerait que tout se rattache plus ou moins à Delilah, au contraire des premiers volumes qui n’en avaient que faire. Comme si cette bloody maria n’avait pour but que de mettre en scène le désespoir de Jezabel et la souffrance de son passé. Tant mieux ! Kaori Yuki n’a pas dit son dernier mot, et connaissant sa passion pour les histoires tordues et macabres, la suite de God Child n’en sera que plus passionnante. Et au milieu de tout cela, il ne manque qu’une chose : un peu de réalisme. Mais comment demander cela à la maîtresse du shojo gothique ? Ses personnages se doivent d’être purement théoriques, c’est ce qui fait leur charme. En tout cas, voilà une lecture qui reste d’un niveau considérable, bien moins indigeste qu’Angel Sanctuary et plus passionnant que Ludwig Revolution, une réussite !


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs