God child Vol.3 - Actualité manga

God child Vol.3 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 23 Juillet 2009

Ce troisième volume de God Child est divisé en trois parties distinctes. La première, Zigeunerweisen, s’étale sur deux chapitres et nous présente, à travers une enquête qui manque un peu de piquant, l’entreprise démente d’Alexis et de sa société, Delilah. Intéressante, cette découverte a le mérite de plonger Cain dans l’angoisse lorsque l’on s’en prend à ses proches, les seuls qui arrivent à l’aimer malgré ses actes. Ceux qui constituent l’univers si précieux du héros, et que son père se borne à détruire. Plus que l’engouement du lecteur pour une toile de fond qui commence à se laisser voir, on appréciera la détermination du jeune comte, et sa décision irréfutable de combattre son père. Les affaires de famille des Hargreaves sont décidemment passionnantes, et Alexis ne l’est pas moins. Véritable source de charisme et de mystère confondus, on a tendance à l’admirer autant qu’on le déteste, à travers cette narration habile. La deuxième partie comprend trois chapitres sur la fille de l’entrepreneur des pompes funèbres. L’histoire de base, un peu longue et sans plus de véritable complexité que les nouvelles des deux premiers tomes, on regrette quelque peu que celle-ci se démarque tant. Néanmoins, à travers elle, on pousse toujours plus loin le projet Delilah, son organisation et les rivalités qui l’habitent.

On retrouve les conclusions de l’auteur avec plaisir et délectation : les actes cruels ont toujours un fondement avec elle, et on attend avec impatience d’en apprendre plus sur Alexis, Jezabel et les autres, le tout distillé dans des histoires aussi plaisantes, quoique peut être un peu moins étirées. Car ces trois chapitres sont faits pour remplir le volume, et il manque la même effervescence ressentie dans le volume deux, qui plaçait la barre très haut. Le dernier chapitre, enfin, s’attarde légèrement sur le personnage de Riff, qui était jusque là sans consistance. Un peu léger toutefois pour véritablement passionner, on ne doute pourtant pas du talent de Kaori Yuki, et d’un futur retour sur le majordome si effacé. La lecture est donc toujours un plaisir rare, pour un public plus large que le graphisme élégant pourrait le laisser penser, le tout soutenu par un soupçon de secrets et une ambiance, une fois de plus, assez sombre pour fasciner. Et pourtant, on trouve de l’espoir sous les airs un peu durs du titre. Espoir qui se manifeste toujours par la rédemption des criminels, leur point de vue étant souvent présenté avec brio et authenticité, de manière à émouvoir suffisamment le lecteur.

Nidnim

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs