Goblin Slayer Vol.9 - Actualité manga
Goblin Slayer Vol.9 - Manga

Goblin Slayer Vol.9 : Critiques

Goblin Slayer

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Novembre 2020

L'hiver s'est installé, et quelque part dans les montagnes du nord, près de la frontière, une petite troupe d'aventuriers s'est lancée dans une mission d'extermination de gobelins. Après tout, ces créatures étant faibles, quoi de mieux pour débuter sa carrière d'aventurière ? C'est sûrement ce qu'a pensé la meneuse du groupe, une jeune fille aux cheveux blonds issue de la noblesse. Mais les gobelins ont beau être des proies faciles, le drame n'est malheureusement jamais bien loin avec eux... Et c'est ainsi que l'on retrouve le Crève-gobelins et ses quatre compagnons habituels sur une nouvelle mission: une jeune noble aux cheveux d'or a disparu sans plus donner de nouvelles depuis un certain temps, alors qu'elle était en mission d'extermination de gobelins avec son équipe. Tout en partant en extermination de gobelins, il ne reste plus pour eux qu'à espérer que la jeune fille soit encore en vie...

Les aventures du Crève-gobelins et de son équipe se résument toujours, dans les grandes lignes, un peu à la même chose: même s'il y a toujours des petites variantes, des à-côtés, il s'agira toujours d'aller massacrer du gobelin pour x raison, puisque c'est là toute la raison d'être de notre héros à l'armure crasseuse. Et sans surprise, cette recette promet de ne pas changer avec le début de ce nouvel arc, correspondant à la première partie du cinquième volume du light novel... Cinquième, alors que le tome précédent achevait l'adaptation du troisième roman ? Eh bien oui. Car même si le mangaka Kousuke Kurose a toujours tendance à rusher un peu sa version manga (la toute fin expéditive du tome précédent en était une très bonne preuve), cette fois-ci on peut affirmer qu'il a pris une très bonne décision en zappant tout bonnement le quatrième roman, qui n'avait quasiment aucun intérêt avec ses petites histoires annexes sans fond et plutôt insipides.

Démarre donc ici une nouvelle mission qui, bien sûr, offre rapidement son petit lot de gobelins à massacrer, un aspect pouvant toujours compter sur un dessin assez brutal et sur la coopération entre nos héros, quand bien même la mise en scène du mangaka reste encore un peu brouillonne et lisse. Le sauvetage du village enneigé envahi par les gobelins s'avère assez prenant, et il en est de même pour l'immersion dans la grotte où ils espèrent retrouver la trace de la jeune noble. Et c'est d'autant plus efficace que le récit est également ponctué de quelques légers développements de nos héros, comme le désir du Prêtre Lézard de devenir un dragon, les questions d'immortalité et de différences d'âge, le climat très froid des lieux, ou simplement le souhait de l'Archère Elfe et de la Prêtresse d'éviter au Crève-Gobelins de devoir se battre toute sa vie contre les gobelins. Par ailleurs, notre héros lui-même, sans jamais se démarquer de son caractère habituel, laisse encore très brièvement entrevoir certains signes d'évolution, comme le compliment qu'il fait à la Prêtresse !

Mais en filigranes de tout ceci, c'est pourtant une inquiétude plus forte que jamais qui s'empare peu à peu du Crève-Gobelins, à chacune des observations qu'il fait sur des comportement inhabituels de ses ennemis, qui prennent des otages en terrain ennemi, montrent des "pièges" nouveau dans leur tanière, semblent évoluer voire apprendre de nouvelles choses qui leur sont normalement inaccessibles du fait de leur idiotie... Un ennemi plus puissant se cacherait-il alors derrière ça ? Si oui, quelle est sa nature ?

Derrière la petite recette habituelle à base de gobelins à dégommer, Kumo Kagyu distille ici quelques autres pistes assez prenantes autour de la recherche de la jeune Noble et de la possible existence d'un mystérieux ennemi plus puissant et dangereux. Cela suffit à donner facilement envie de lire la suite de cette adaptation, d'autant que celles et ceux ayant lu le roman savent déjà qu'il y aura encore quelques petits développements intéressants.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs