Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 11 Janvier 2022
La curieuse et charismatique Archimage, avec l'aide du Crève-Gobelins, a atteint son étonnant objectif, et notre héros lui a fait ses adieux, sans doute définitivement. Après a conclusion de cet arc efficace dans le précédent volume, l'heure est alors, dans un premier temps, à quelques moments de transition pendant la première partie de cet épais 7e tome d'environ 240 pages, avec un focus mis sur différentes petites choses : les vagues observations que la Vachère fait de son cher ami d'enfance (qu'elle a toujours peur de voir s'éloigner d'elle, mais pour qui elle essaie de ne pas trop s'en faire), la joie de la Sorcière à l'idée d'avoir visiblement un rencard qu'elle espérait, une nouvelle petite quête de chasse aux gobelins pendant laquelle notre héros fait intérieurement le point sur ses progrès et sur ce qui ne va pas encore... Cette première partie est, alors, occupée par une sensation précise: le vide. Pourquoi ? Eh bien, parce que concrètement, tout ça, on l'a déjà vu ou ressenti auparavant, et que les auteurs n'y enrichissent rien de manière vraiment visible. Ces premières dizaines de pages n'apportent strictement rien de neuf, à tel point qu'elles donnent l'impression de rallonger les choses inutilement et que l'on peut facilement s'y ennuyer, chose dont l'éditeur semble avoir aussi conscience puisque son résumé en quatrième de couverture n'évoque jamais cette première partie.
Le prologue de Goblin Slayer, globalement efficace jusque-là (et même plus efficace que la série-mère, puisqu'il possède une direction plus claire), est-il alors voué à désormais tourner en rond ? Fort heureusement non ! Car après ce début de tome anecdotique, la suite amorce une possible avancée de choix: sous l'impulsion de l'Hôtesse de la guilde qui ne tarit pas d'éloges à son égard, le Crève-Gobelins pourrait bien progresser bientôt d'un nouveau cran dans les échelons, et se rapprocher un peu plus du rang platine ! Mais pour ça, il va d'abord devoir passer un examen spécial imposé par une inspectrice, venue spécialement depuis la capitale. Et si ce test démarrera réellement dans le prochain tome, ici les auteurs s'appliquent plutôt bien à en installer les enjeux. Dans tout ça, on appréciera surtout de voir que l'Hôtesse et la Vachère sont bien plus enthousiastes que notre héros lui-même à l'idée de cette progression (vu que lui, il s'en fiche un peu et veut juste tuer des gobelins), mais aussi d'entrevoir encore un peu plus tout le bien que l'Hôtesse pense de lui voire les sentiments qui naissent en elle (sous l'oeil avisé de sa collègue)... sans oublier, bien sûr, l'installation du personnage de l'Inspectrice, une femme aussi élégante que stricte, mais pas méchante pour autant: cette femme, que l'Hôtesse connaît très bien puisqu'elle fut sa formatrice à la capitale, se veut surtout juste, en prenant soin d'évaluer les compétences exactes de notre héros, ce dernier devant démontrer qu'il n'est pas juste bon à dégommer en solo des gobelins faiblards à la chaîne.
Au bout du compte, après une première partie de tome très peu intéressante, Year One reprend petit à petit des couleurs, pour nous laisser sur certaines attentes quant à la suite. La préquelle de Goblin Slayer n'a a priori pas encore fini d'aborder des choses suffisamment intéressantes, et c'est tant mieux.
Le prologue de Goblin Slayer, globalement efficace jusque-là (et même plus efficace que la série-mère, puisqu'il possède une direction plus claire), est-il alors voué à désormais tourner en rond ? Fort heureusement non ! Car après ce début de tome anecdotique, la suite amorce une possible avancée de choix: sous l'impulsion de l'Hôtesse de la guilde qui ne tarit pas d'éloges à son égard, le Crève-Gobelins pourrait bien progresser bientôt d'un nouveau cran dans les échelons, et se rapprocher un peu plus du rang platine ! Mais pour ça, il va d'abord devoir passer un examen spécial imposé par une inspectrice, venue spécialement depuis la capitale. Et si ce test démarrera réellement dans le prochain tome, ici les auteurs s'appliquent plutôt bien à en installer les enjeux. Dans tout ça, on appréciera surtout de voir que l'Hôtesse et la Vachère sont bien plus enthousiastes que notre héros lui-même à l'idée de cette progression (vu que lui, il s'en fiche un peu et veut juste tuer des gobelins), mais aussi d'entrevoir encore un peu plus tout le bien que l'Hôtesse pense de lui voire les sentiments qui naissent en elle (sous l'oeil avisé de sa collègue)... sans oublier, bien sûr, l'installation du personnage de l'Inspectrice, une femme aussi élégante que stricte, mais pas méchante pour autant: cette femme, que l'Hôtesse connaît très bien puisqu'elle fut sa formatrice à la capitale, se veut surtout juste, en prenant soin d'évaluer les compétences exactes de notre héros, ce dernier devant démontrer qu'il n'est pas juste bon à dégommer en solo des gobelins faiblards à la chaîne.
Au bout du compte, après une première partie de tome très peu intéressante, Year One reprend petit à petit des couleurs, pour nous laisser sur certaines attentes quant à la suite. La préquelle de Goblin Slayer n'a a priori pas encore fini d'aborder des choses suffisamment intéressantes, et c'est tant mieux.