Global garden Vol.2 : Critiques

Entre Ruika et Hikaru, c’est l’amour sans le dire, où comment vivre heureux en vivant tel l’autruche, la tête enfouie dans le sol. Mais en attendant, les lecteurs seront ravis de la masse d’informations qui nous ensevelit, nous plongeant dans le monde étrange de Global Garden sans nous clarifier suffisamment les choses pour autant. Entre Urd, Skuld et Ruika, on se perd assez facilement, surtout quand les subalternes d’Hikaru et de Rayle s’en mêlent … Mais heureusement, on se retrouve dans quelques grandes lignes auxquelles on peut se raccrocher avec difficulté pour ne pas se faire entrainer dans le déluge du récit. Einstein reste encore assez lointain, sa seule présence étant justifiée uniquement par l’invention de la formule si connue qui le rend célèbre. On ne voit encore ici que très proche des personnages, aussi n’est-il pas si étonnant que cela de constater que le rêve du génie n’est que secondaire, bien qu’il soit la base de tout. On aura le temps d’en reparler, voilà une certitude indéniable. 

Sans contradiction possible, le point le plus intéressant du manga reste la confrontation de Ruika à sa mère, et la difficulté pour celle-ci d’admettre une réalité pourtant évidente, au début. L’auteur illustre avec tendresse et force le traumatisme de perdre un enfant, et on se surprend à vivre l’aventure en même temps que la jeune fille, à vouloir savoir comment cette mère pourra retrouver sa progéniture actuelle pour perdre l’image qu’elle s’en était faite. Il est également très intéressant d’admirer le rapprochement qui est fait entre l’apparence de Ruika et ses émotions, notamment en présence des différents protagonistes qui peuplent le récit. Enfin, ce qui oppose Rayle et Hikaru a quelque chose de prometteur, Rayle faisant un méchant complexe à priori idéal … Que donneront toutes ces hypothèses et prometteuses idées ? Entre intérêt et difficulté de compréhension, la série oscille, gardant toutefois une place assez satisfaisante pour divertir le temps de quelques pages. 

NiDNiM