Gintama Vol.12 - Actualité manga
Gintama Vol.12 - Manga

Gintama Vol.12 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Novembre 2016

Critique 2


Si, derrière les nombreux meurtres de ces dernières nuits, il y a avait une sorte d’assassin-monstre nommé Benizakura, et bien, tapi dans l’ombre de celui-ci, en son dos, était dissimulé le groupuscule de Takasugi : un ancien compagnon de… Katsura et Gintoki ! Benizakura, Takasugi et ses hommes de main ont fichu une sacrée pagaille dans les rues de la ville, c’est un peu la terreur ; mais voilà arrivé, avec bruit et fracas, Gintoki qui s’invite chez ceux-là, sur leur navire aérien aux allures de bateau-volant !

Ainsi, les premiers chapitres du tome se consacrent au final de l’arc de l’arme maudite. Jusqu’à maintenant, un arc aussi long dans Gintama est une première : cela sera hautement apprécié par le lecteur, l’espoir chevillé au corps que l’auteur poursuive dans cette direction ; d’autant que Hideaki Sorachi excelle particulièrement : il s’amuse assez allègrement des codes shonen, certes, habituellement, pour les tourner en dérision, mais, ici, il en sera usité pour ajouter une dimension grave, un sentiment de dépassement de soi, notamment cette planche avec Gintoki se dressant, sur le toit du bateau et comme un seul homme, sabre à la main, face à Benizakura pour un duel déterminant.

Sera également de la partie l’intrépide et hilarante Kagura, laquelle s’écrira, après avoir notamment arrêté une balle de revolver en plein vol avec ses dents, avant de lancer un assaut plein de panache : « Il faudra te lever tôt pour me tuer fifille ! » : un moment excellent ! Mais encore, l’énigmatique extraterrestre Elizabeth, climax du ridicule, viendra ajouter son grain de sel. La tension et les enjeux sont bien palpables durant les échanges au sabre entre Gintoki et Benizakura. De l’action folle, un affrontement prenant, des amitiés dévouées, des  verves railleuses et des belles paroles : un impeccable cocktail.

Après avoir habilement clôturé l’arc susdit, l’auteur remplira le reste de l’ouvrage par les historiettes chapitrées lors desquelles il aime tant frôler les stratosphères du grand n’importe quoi comique : du fou-rire dans tous les recoins de page.  Les déboires du Shinsengumi seront amplement mis à l’honneur ici, mais il sera peut-être particulièrement soulevé le chapitre durant lequel le père Noël lui-même se dispute avec son homme-renne qui vient, malencontreusement, de détruire son chariot… comment alors exécuter la fameuse tournée de Noël afin de distribuer aux enfants leurs cadeaux ? Heureusement, Gintoki se promenait à pied sur les lieux de l’accident. Une séquence « période de Noël » complètement barrée : mais où l’auteur va chercher ces situations à la fois farfelues et insensées ?

En espérant que l’auteur entame dès que possible un nouvel arc au moins aussi étendu que celui qui vient de s’achever dans ce tome ; tout en continuant d’abreuver son lectorat de ses historiettes incoercibles dont il a le secret. Le précédent ouvrage était particulièrement réussi, et s’il est peut-être difficile de venir après lui, le présent tome se sera voulu néanmoins très bon.


Critique 1


« La prochaine fois vous devrez vous ouvrir le ventre, iloque. »

Gin est-il vraiment diabétique ? Shinpachi arrivera-t-il à reprendre le dojo de son père ? Les légumes au vinaigre de Kagura sont-ils vraiment au vinaigre ? L'auteur est-il réellement fou ? Voici autant de questions auxquelles vous n'aurez pas de réponse après avoir terminé ce tome (hormis peut être pour la dernière).

L'auteur reprend donc là où il nous avait laissés à la fin du tome onze, à savoir en plein combat contre la bande de Takasugi. On repart donc pour trois chapitres, basés plutôt action avec notamment la fin du combat entre Gin et Nizô, l'auteur ouvre d'ailleurs pour la première fois un « mini » flashback sur Gin, Katsura et Takasugi à l'époque où ils étaient petits. Ce qu'il faut surtout retenir de cette « partie » c'est que Takasugi est dorénavant allié avec Les Cheveux D'Ange (des pirates de l'espace) et qu'il est bien décidé à détruire le monde qui lui a pris son maître (accessoirement le maître de Gin et Katsura aussi). Le chapitre se termine sur la fuite de Gin et Katsura qui battent en retraite face aux adversaires trop nombreux. Mais nul doute que Takasugi reviendra prochainement, je pense qu'une petite trame de fond apparaît lentement et prend forme, malgré la « pagaille » ambiante. L'auteur revient ensuite sur son schéma habituel à savoir le grand n'importe quoi. Par ailleurs, on retrouve Yamazaki transformé en espion pour le Shinsengumi et l'humour est de retour (même s'il n'avait pas disparu), d'ailleurs ce chapitre ferme bien l'arc d'avant et lui ouvre une conclusion sympathique. Suivent ensuite des chapitres avec un esprit un peu plus « hivernal », le premier mettant en scène le père Noël et le suivant le repas du Nouvel An. On enchaîne sur une aventure de nos amis du Shinsengumi, toujours aussi hilarants. Et on referme ce tome sur une fête de la neige, où l’auteur ne se prive pas de faire n’importe quoi.

Après un arc qui mettait de légèrement de côté l'humour, où qui du moins lui donnait une place moins importante que d'habitude, l'humour est bel et bien de retour. Un humour qui joue bien souvent sur les gags visuels, mais l'auteur s'essaye tout de même sur un style plus « textuel » notamment à l'occasion du repas de Nouvel An, ou encore avec les aventures du Shinshengumi. Il a bien fait de tenter le coup d'ailleurs, puisqu'il s'en sort relativement bien, on rigole toujours autant à la lecture de Gintama et c'est l'essentiel. Les personnages interviennent à tour de rôle, l'auteur les « envoie » dès que l'occasion se présente en gardant toutefois une certaine « logique ». Je reviens aussi sur la fameuse trame de fond, qui commence doucement à se dévoiler, en même temps ce n'est pas trop tôt après 12 tomes. J'adore ce côté cela dit, l'auteur ne perd pas de vue que le manga est avant tout un manga comique, mais essaye tout de même de nous en apprendre plus sur le monde, les personnages et de nous pondre une intrigue correcte. J’oubliais, encore une fois je salue l’auteur, qui est maintenant j’en suis sur totalement loufoque. Il répond tout de même à une question qui lui est arrivée par erreur, d’un lecteur de D.Gray Man.

Au final, un tome excellent qui confirme encore (et encore) que Gintama est un hit dans son genre. L’auteur consolide ses bases et permet au lecteur de rentrer encore plus dans son monde.


floodace


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
FlooDAce
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs