Gilgamesh Vol.2 : Critiques

Nous retrouvons donc notre duo atypique, l'immortel et la maudite, aux prises avec des brigands. Ils rencontrent pendant leur capture un jeune archer muet qui se révèle être un Onui, un guerrier d'une tribu peu connu de l'est. Il décide de voyager avec nos deux héros, et tout se passe relativement bien, jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin d'un chevalier...

Après la bataille visant à libérer Tulda finit, on rencontre un nouveau personnage et donc de nouvelles problématiques. Hadar cherche sa petite sœur. Que lui est-il arrivé, pour l'instant on en sait rien. En revanche, on en apprend plus sur notre immortel et notamment son rapport aux dragons. Une créature qui l'aura impressionné, malgré son propre côté mythique. Et ensuite on se retrouve à lire quelques pages sur son rôle de « maman » d'un dragon et... On aurait pu s'en passer, je vais pas vous mentir. On aurait préféré que l'auteur se concentre sur le conflit avec le chevalier qui survient juste après. Ces « chevaliers » semblent d'ailleurs avoir aussi des capacités assez incroyables...

Là où le bât blesse sur cette série, c'est vraiment la mise en scène et surtout l'adaptation au format papier. Contrairement à un « The Boxer », on ne cherche pas à créer de vrais planches de BDs, on se retrouve avec des cases qui se suivent dans les pages en laissant beaucoup de blancs. On se contente d'un réarrangement très, très sommaire du format numérique de base, et c'est vraiment dommage. Il y a peu de plus value à acheter la version papier dans ce cas.

Si l'histoire en est encore au stade de nous convaincre, ce deuxième tome de Gilgamesh ne nous séduit pas vraiment plus par sa mise en scène. A voir ce que donnera la suite, car le potentiel est bien là. En espérant que les défauts énoncés plus tôt seront corrigés dans les tomes suivants...